À Butembo, les enfants issus des grossesses précoces en insécurité alimentaire
- kivu kwetu info
- 24 janv. 2023
- 3 min de lecture
Rares sont les enfants issus des grossesses précoces et indésirées qui connaissent une sécurité alimentaire en ville de Butembo au Nord-Kivu. La plupart de ces enfants ne taitent pas du lait maternel jusqu'au moment prescrit par les spécialistes en santé et par conséquent ils contractent des maladies dues de la malnutrition.

Si certaines filles victimes des grossesses précoces et indésirées communément appelées "filles mères" justifient cela par le fait qu'elles sont souvent délaissées et/ou abandonnées par les auteurs de ces grossesses, d'autres par contre disent ne pas allaiter leurs bébés même jusqu'à douze (12 ) mois pour reprendre très vite la vie de la jeunesse pour les unes, ou reprendre le chemin de l'école pour les autres.
Alicia Ramazani, cette fille mère d'un enfant, dit avoir mis son enfant en sevrage déjà à partir de six mois pour qu'elle reprenne le chemin de l'école.
" j'ai n'avais pas d'autre choix que celui de laisser à allaiter mon garçon en six mois, car j'avais vraiment besoin de répondre l'école malgré cette situation. Je l'ai fait habituer au biberon et Dieu aidant, il est grandi. Il a maintenant deux (2) ans" confirme Alicia!
Pour ça part, Denise Muyayalo fille mère d'un enfant aussi, explique qu'il lui a été difficile d'atteindre une année entrain de faire traiter son enfant car selon elle, elle pouvait de temps en temps abandonner son bébé à sa mère pour tenter de se débrouiller afin de trouver de quoi se nourrir.
Quelles séquences liées directement à cet abandon des enfants issus de grossesses précoces et indésirées
Selon le pédiatre Hubert Sade du centre pediatrique de Kihathe en ville de Butembo, ces enfants ont souvent des problèmes liés à la croissance et ils développent des maladies dues de la malnutrition comme le quoichocore pour les uns soit de l'obésité pour les autres.
Pour palier à ce problème, ce professionnel de santé préconise des enseignements psycho-sanitaires et sociales pour selon lui, montrer à ces filles victimes des grossesses précoces et indésirées "que l'on doit nécessairement prendre soins de son enfant quelque soit la situation dans laquelle il est né.
Il insiste que ce sont surtout les filles qui une fois enceintées tombent dans la désobéissance aux normes leur prescrites dont la consultation pré natale (CPN) et les séances d'enseignement maternel et d'autres séances qui sont souvent organisés à l'intention des femmes enceintes et allaitantes dans des structures sanitaires où elles acquièrent des connaissances sur la vie de l'enfant.
" ... les filles victimes de ces genres de grossesse sont le plus souvent désobéissantes aux normes prescrites aux femmes enceintes et allaitantes. Certaines d'elles font que leurs enfants tombent dans l'insécurité alimentaire même sous les seins " explique Hubert Sade.
Conseils aux femmes victimes des grossesses précoces et indésirées pour la sécurité alimentaire de leurs enfants.
Pour le spécialiste en pédiatrie, le docteur Hubert Sade, une fois enceintée, toute femme doit nécessairement se sentir déjà parent et prendre en responsabilité la vie de l'enfant dès cette conception jusqu'à son âge adulte.
Surtout pour la sécurité alimentaire, que la femme sache que l'enfant de quel rang social que ce soit taite pendant 24 mois ou plus pour éviter que les autres aliments lui soient toxiques.
Enfin, le docteur Hubert Sade conseille aux filles victimes des grossesses précoces et indésirées de bien vouloir prendre soins de leurs enfants, car selon lui, on ne sait pas expliquer la façon dont tout le monde a été conçu.
Ces enfants ont ce droit d'être pris en charge par leurs mamans d'abord avant de penser à leur origine, fustige Hubert.
Notons ici que Conformément aux prescriptions alimentaires, l'aliment le plus capital pour la bonne santé de l'enfant reste le lait maternel jusqu'à la période allant de zéro (0) à deux (2) ans. D'où dans les six premiers mois, le nouveau né n'a autre nourriture que le lait de sa mère.
Agrippa Muyisa
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