Environ 50 médecins et infirmiers ont déjà suivi le stage d'immersion à l’hôpital général de Référence de Bukavu depuis l’année 2017 jusqu’en ce mois de septembre 2022 en partenariat avec le Comité International de la Croix Rouge (CICR).
Révélation faite ce mercredi 21 septembre 2022 au cours d’un point de presse tenue à l’hôpital général de référence de Bukavu à l’occasion de la clôture du stage d'immersion de la session 2022, une formation basée sur la chirurgie de guerre.
16 médecins et infirmiers venant des différentes structures sanitaires ont pris part à cette session.
Selon Guy Mulinganya, Médecin directeur de l’hôpital Provincial général de référence de Bukavu, l’objectif de cette formation était de renforcer la qualité de traitement des blessés de guerre qui parfois meurent sans qu’ils ne puissent atteindre des structures sanitaires appropriées pour les premiers soins.
Notre source appelle ainsi les huit immergés qui viennent d’achever leur formation de mettre en pratique les matières requises pour le bien être des patients blessés par balles.
"L'hopital provinvial général de référence de Bukavu c'est un hôpital de formation, c'est dans ce cadre que s'inscrit notre partenariat avec la croix rouge internationale qui nous a aidé à mettre sur pied ce programme d'immersion. Il y'a une instabilité dans la province du sud-Kivu, c'est lié souvent à des blessures par armes et autres violences. La prise en charge demande alors une expertise. C'est ainsi que l'hôpital provincial et le CICR ont créé un système qui permet de bien prendre en charge les malades depuis leurs lieux où ils ont eu leur lésion et les transférés à l'hôpital provincial pour arriver à des bons résultats. C'est un très grand projet vraiment" a aindiqué le Dr Guy Mulinganya qui est le Médecin Directeur de l’hôpital provincial général de Bukavu.
Il invite les bénéficiaires directs de ce stage de former à leur tour leurs collègues au second tour au niveau des territoires pour que les blessés de guerre soient bien pris en charge partout en province.
De leurs parts, les immergés bénéficiaires qui sont des médecins et infirmiers qui travaillent dans différentes structures médicales qui reçoivent régulièrement des blessés par arme dans plusieurs zones du Sud-Kivu et dans les autres territoires affectés par les conflits et dans lesquels le CICR intervient, ont remercié le CICR et l’hôpital général pour la formation et promettent de devenir des formateurs pour que leurs collègues sur terrain reçoivent les mêmes informations dans l’objectif de sauver les vies des blessés par arme.
De son côté, Zongo Lasani le chargé des projets de l'hôpital général au CICR, se félicite pour cette initiative entreprise et pense que son organisation va tout faire pour que les blessés de guerre trouvent une prise en charge appropriée que ça soit pendant leur transfert à hôpital mais aussi pendant leur traitement.
Celui-ci appelle ainsi le gouvernement Congolais, qui est aussi son partenaire, de réhabiliter et construire les infrastructures routières pour faciliter le transport des patients.
Toutefois, celui-ci indique qu'il reste un long chemin à parcourir pour atteindre l'idéal et plaide pour la création d’un réseau pour la prise en charge à temps réels des blessés par arme car pour lui, travailler en toute neutralité, impartialité et intégrité en appuyant les structures médicales en chirurgie de guerre pour sauver des vies humaines dans les zones affectées par les conflits armés reste le cheval de batail pour le CICR.
Omeur Mudekereza.
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