MAGAZINE KIVU FOCUS : Qu’est ce qui fait la différence entre le 1% des meilleurs leaders du reste ?

Mes plus proches amis savent que Je suis en train de développer une fascination pour le sport de Formula one. C’est en effet un sport fascinant pour plusieurs raisons : c’est un centre d’excellence pour l’innovation technologique automobile mais aussi organisationnel, et l’esprit de compétition dans la course est à couper le souffle. Juste en passant, je suis fan de l’équipe Ferrari.

Dans une course de Formula one, qu’est ce qui fait de champion le champion ? Qu’est ce qui fait que le numéro I Puisse sortir numéro I ?

Il existe plusieurs facteurs qui déterminent la réussite d’une équipe : la dernière technologie automobile utilisée, l’efficacité et l’efficience de l’ensemble de l’équipe ; etc.

Mais à la fin le facteur le plus déterminant de la réussite et pour le moins surprenant : à technologie et capacité organisationnelle égale, c’est plutôt la capacité à accélérer dans la courbure qui différencie les meilleurs/Gagnant du reste des compétiteurs. Pour un chauffeur rationnel, il est enclin à ralentir, réduire la vitesse, s’il va prendre une courbure de peur qu’il ne fasse des dégâts ou produire un accident.

Mais les compétiteurs de Formula one, l’ont compris, le seul moment où ils peuvent et doivent dépasser leurs adversaires c’est sur une courbure alors que l’instinct naturel de tout le monde leur dicte de ralentir.

Incroyable non ? C’est seulement s’ils peuvent accélérer alors que tout le monde ralentis qu’ils ont une chance de dépasser leurs adversaires et le seul moment où ils peuvent le faire c’est sur une courbure.

Alors, tout leur moment d’entrainement consiste à apprendre et à exceller dans l’art d’accéléré sur les courbures. En classe, ils étudient les lois physiques qui gouvernent la vitesse dans une courbure, ils étudient l’angle de la courbure, différentes scenarios en fonction de différentes vitesses, etc. Sur le terrain, ils s’exercent à accélérer sur les courbures, jusqu’à ce qu’ils aient une parfaite maitrise de comment accélérer sur une courbure. C’est alors qu’ils sont prêts pour le championnat.

Voyez-vous, il est facile d’accélérer sur une route droite. Tout le monde peut faire ça. Mais ça nécessité des aptitudes exceptionnelles pour pouvoir accélérer sur une courbure. De la même manière, il est facile de diriger, si on peut même appeler ça dirigé, quand tout va bien. Tout le monde peut faire ça.

Mais les grands leaders sont reconnus non pas sur les routes droites, quand tout va bien et que les temps sont favorables mais sur les courbures, quand les choses sont difficiles.

Faudra-t-il accéléré ou ralentir ?

La réponse à cette question distingue les meilleurs du reste. Beaucoup des leaders, jouent à la prudence quand le temps est mauvais. Ils rationalisent : la situation économique est précaire, revoyons à la baisse nos projections, il y a Covid nous ne devons arrêter nos réunions, nous n’avons pas pu lever assez de fonds, nous ne devons pas ouvrir cette succursale, ou étendre cette unité d’affaire.

Mais toutes ces réponses ignorent le fait que le seul moment où nous pouvons dépasser nos compétiteurs c’est quand leur instinct est entrain de leur dire de faire exactement ce que notre instinct est en train de nous dire de faire : ralentir. C’est seulement à ce moment-là, que nous pouvons les dépasser.

Et c’est ça le leadership. Les voitures tesla, ont eu des performances record à 2020 sous Covid, pendant que tout le monde était confiné et que les compétiteurs ralentissaient, son carnet des commandes était plein.

Comment, alors que les gens ne pouvaient pas se déplacer penser à acheter les véhicules ?

Je ne puis penser à Bukavu à ce type de leadership, sans penser à Nicolas Kyalangalilwa, le pasteur de l’Eglise LePhare Bukavu. Dans le temps difficile, alors que tout le monde essaye de le dissuader et l’encourage à ralentir, il fait exactement le contraire il appuis sur l’accélérateur.

À court terme, il se retrouve en difficulté, mais sur un jeu à long terme, il est de dizaines d’année en avance. Allez apprendre chez lui Jeune Gens.

Peut-être qu’il faut produire la suite de cette réflexion, pour démontrer les éléments qui font que meilleurs leaders puissent être capable d’accélérer dans cet environnement.

On verra

Consolateur Jean.