(C’est plus ou moins six semaines que nous n’avons pas posté nos articles. Les exigences de la vie
Mais quoi qu’il en soit nous sommes de retour et content que nous pouvons poursuivre notre travail collectif de la reconstruction de notre pays, chacun là où il est, faisant ce qu’il peut pour un Congo grand, prospère et d’opportunité.)
Nous avons une fois de plus fait une célébration le jour où notre pays a été libéré du joug de la domination Belge. C’est une date d’une signification majeure dans la vie de notre pays. Je ne suis pas en accord avec ceux qui disent que notre affranchissement de la domination belge a été précipité, c’est le moment opportun et nous devons être fier de nos héros, en tout cas je le suis.
L’erreur, cependant a été, pour les héritiers de l’affranchissement, de prendre pour acquis la victoire de la lutte qui a été si chèrement conquise. Très peu conscients, étaient-ils alors de la grandeur, lourdeur et la complexité du travail qu’il fallait accomplir pour d’un côté lutter contre les forces de la désintégration et annihilation de la nation et de l’autre éclore le rêve congolais, celui d’être un grand pays au cœur de l’Afrique.
Le dominateur est un démon. Chassé il ne se réfugie pas très loin de son hôte, et il revient de temps en temps pour voir l’état dans lequel est son ancienne maison. S’il trouve que les conditions sont favorables pour son réinstallation, il s’en va appeler sept autres démons plus pires que lui pour venir s’installer avec lui, et la condition de l’hôte devient plus pire.
C’est exactement ce qui s’est produit dans notre pays. Nous n’avons pas alors pris conscience le 30 juin, loin d’être la lancée d’épée qui apporta le coup fatal à notre adversaire, était plutôt, l’inauguration d’un jour nouveau qui devrait donner l’allure et la vitesse que notre chantier de la reconstruction devrait prendre. Qu’au lieu d’être la fin d’une lutte c’est plutôt le début.
Nous avons manqué de discernement et nous nous sommes bercer dans le confort illusoire d’une réussite dont nous n’avons pas été architecte.
Ce même schéma, je continue à l’observer. Combien d’entre nous encore ont pris les élections de 2018 comme une finalité ? Nous avons célébré avec espoir et satisfaction l’alternance, comme si c’est tout ce qu’il nous faut. Aujourd’hui encore, nous ne jurons qu’au nom de cette alternance.
Notre erreur répétitive consiste à confondre changement et transformation. Nous voulons le dernier me nous cherchons et luttons pour le premier. Le changement ? Nous l’avons tous les Jours, mais est ce que ce changement est transformationnel ?
J’espère qu’à ce niveau ; nous sommes déjà plus ou moins conscient que le changement n’est pas suffisant, il nous faut, si nous voulons voir une renaissance, une transformation radicale de ce que nous sommes comme nation. En mon sens cela doit commencer par notre façon de penser. Comme le disait A. Einstein Nous ne pouvons pas résoudre nos actuels en ayant le même niveau de penser que nous avions quand nous les avions rencontrés pour la première fois.
Note : Pour ceux qui sont à Bukavu et Goma, le Congo Leadership Institute est entrain de recruter la nouvelle cohorte dans son programme de formation en Leadership.
Si vous êtes frustré et aimeriez-vous les choses changer mais vous ne savez ni comment, ni par où commencer, je vous recommande vivement de vous inscrire. Attention, ce programme risque de changer votre vie.
A la semaine prochaine.
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