Un de mes Amis m’as dit un jour, pour changer les choses vous n’avez pas besoin de combattre l’existant, vous avez plutôt besoin de créer un système qui rendra l’existant obsolète. Cela n’a toujours pas été vrai. Parfois, il faut opposer et combattre les forces du mal avec toute notre énergie.
Dans ces circonstances, toute posture d’indifférence ou de passivité ou encore d’idéalisme désengagé est une forme de complicité.
Toutefois, grand n’a jamais été le besoin, dans notre pays de créer des systèmes qui rendraient l’existant obsolète et par conséquent, inopérant. À mesure que j’écoute les leaders d’opinion, j’en deviens encore plus persuadé.
Tout le monde sait ce qui ne vas pas. Tout le monde sait ce qu’il ne faut pas faire. Tout le monde sait identifier le problème. Cependant, quand il s’agit proposer ce qu’il faut faire, au mieux, les gens deviennent dubitatifs, au pire rempli des solutions spéculatives.
Le travail devant nous est grand et sacré. Il consiste à imaginer le futur, ensuite le créer. Il requiert un changement de paradigme, un niveau de proactivité élevé et une imagination féconde.
Le changement a toujours été induit par le changement de paradigme. Un paradigme est comme un système d’exploitation, le Windows si vous voulez, qui rend opérationnel votre ordinateur. C’est aussi comme le sol sur lequel germe et croit l’herbe florissante de progrès et de prospérité, ou les mauvaises herbes de la désintégration et de la médiocrité.
Les civilisations et la grandeur des nations tiennent non pas à leur progrès technologique mais bien à leur système de penser et le paradigme sur lequel se développe cette technologie. Le paradigme c’est aussi comme des confessions de Foi, des crédos, des présuppositions, un ensemble des principes qui renseigne sur la manière de voir la vie et le monde autours de soi, qui constitut les engagements à ce qui est vrai, bon et beau et qui influence les choix et les priorités d’un individu ou d’une société, ou alors d’une nation.
Pour les Américains par Example, toute leur nation été bâtit sur le paradigme exprimé magnifiquement dans ce crédo, Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes sont créés égaux, qu'ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, que parmi ceux-ci sont la vie, la liberté et la poursuite du bonheur.--Que pour garantir ces droits.
Les gouvernements sont institués parmi les hommes, tirant leurs justes pouvoirs du consentement des gouvernés, - que chaque fois qu'une forme de gouvernement devient destructrice de ces fins, c'est le droit du peuple de le modifier ou de l'abolir, et d'instituer un nouveau gouvernement , posant ses fondements sur de tels principes et organisant ses pouvoirs sous la forme qui leur semblera la plus susceptible d'assurer leur sécurité et leur bonheur.
Quel est le nôtre ? sur base de quelles convictions nous bâtissons notre pays ? il ne s’agit pas d’une invitation à inscrire quelques belles phrases sur les pages de je ne sais quel document, mais l’affirmation de ce en quoi nous croyons, et notre engagement à vivre en harmonie avec ce en quoi nous croyons.
Ensuite, il nous faudra se montrer proactif. La proactivité n’est rien de moins que l’audace. L’audace de croire et l’audace d’espérer qui nous pousse à oser. Mais c’est aussi, la responsabilité, la capacité à prendre l’initiative et la capacité à anticiper l’avenir. Je crois que, quel que soit les forces derrières la déstabilisation de notre pays, elles ne sont pas invincibles.
Nous pouvons les vaincre. Je ne crois pas que nous soyons des victimes à la merci des forces sans pitiés des néocolonialistes ou des multinationales. Je ne crois pas que nous soyons des simples jouets dans un théâtre cynique d’enrichissement au prix du sang, de la trahison et de la lâcheté. Je ne crois pas que nous soyons condamnés à rester à la merci des forces contre lesquelles personne ne peut se léguer.
Je crois que nous avons plus que ce qu’il nous faut, pour marcher dans la victoire. Je crois aussi qu’à cause de notre peur, nous avons dans notre mentale accordé à notre ennemi, quel qu’il soit, plus des pouvoir qu’il en a en réalité et nous nous sommes laissés intimider par des scenarios mentaux qui ne se produiront probablement jamais.
Quel que soit celui contre qui nous faisons fasse, il n’est pas aussi puissant qu’il le parait (ou que nous le croyons), il n’a pas autant des ressources qu’il le prétend, et il n’est même pas certain de pouvoir obtenir les résultats qu’il espère. Et même s’il l’était, il ne serait pour autant invincible.
D’autres part, et pendant longtemps, nous nous sommes beaucoup sous-estimés. Il n’y aurait probablement au monde un peuple aussi résilient que nous. Souvenons-nous aussi que nous sommes probablement parmi les pays où l’on a prédit le scénario le plus catastrophique. Mais nous voici, plein de vie et d’espoir, prêt une fois de plus, pour aller, par les élections chasser au pouvoir ceux qui ne sont pas digne de la grandeur qui bat dans le cœur de chacun d’entre nous. Si nous nous armons de la foi, nous pouvons nous surprendre par ce que nous sommes capable d’accomplir. Mais nous devons commencer par accepter que nous sommes responsables, et par conséquent capable de faire quelque chose. Ensuite, nous devons prendre l’initiative.
Enfin, nous devons rendre fécond notre imagination. Nous sommes capables d’imaginer parce que nous sommes créées à l’image de Dieu. C’est l’imagination qui nous distingue de tous les autres animaux.
Notre plus grande force réside non pas dans notre musculature, ni dans nos capacités rationnelles mais dans notre pouvoir d’imaginer. Dans cette aptitude spécifiquement humaine qui consiste à créer mentalement un monde qui n’est pas encore là, à vivre dans l’éternité tout en étant dans le temps, à imaginer un idéal, pour lequel la vie vaudrait la peine d’être vécue.
Mais imaginer ne serait pas suffisant bien sûr, mais c’est le début d’un voyage qui ne pourra s’achever le jour où nous arriverons au point de départ et le découvrir pour la première fois.
NOTE : quiconque a lu le 7 habitudes des gens efficaces de Stephen R. Covey remarquerait sans difficulté combien j’ai emprunté ses idées. Si vous n’avez jamais lu le livre, ça ne serait pas perdre le temps si vous décidiez de le lire.
La semaine prochaine nous allons parler de comment le monde est entrain de changer et à quoi ressemblera le futur et comment nous pouvons y entrer.
Merci, à la semaine prochaine.
Consolateur Jean
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