Je me rappel très bien de l’an 2014 parce que c’était en cette année-là, que naquît ma Foi en un Congo meilleur. C’était deux ans à peine après mon retour au Congo. Ayant passé la majeure partie de ma vie loin de terres qui m’ont vu naitre, je n’avais aucun attachement à ce pays, ni le désir d’y vivre.
Je ne voyais pas ce qu’il pouvait offrir à un Jeune désireux de la réussite et de la popularité que j’étais. Mais pour des raisons providentielles, il fallait que je fasse mes études universitaires à Bukavu, alors je suis venu. Le moins que je puisse dire c’est que bien que je fusse au pays, mon cœur vivait ailleurs et il n’y avait que l’occasion qui manquait pour partir et ne plus revenir.
Providentiellement, la famille qui m’as accueilli (celle de mon oncle) était très bien informée et j’ai commencé à s’intéressait à ce qui se passe dans notre pays.
Mieux, j’apprenais sur le budget de l’état, la croissance économique du pays, et de l’action du gouvernement. Je lisais des rapports de BAD, FMI, BM et je comparais toujours la situation économique de notre pays avec celle de la Tanzanie, Kenya, Sénégal, Cote d’Ivoire, Rwanda (parce qu’à l’Est on aime comparer la RDC au petit Rwanda). Arrivé en 2014, j’avais complément changé d’avis.
J’étais devenu persuadé non seulement que la RDC était l’un des pays au Monde qui offrait des meilleures perspectives, et par conséquent l’espoir pour l’avenir ; mais que j’avais une chance réelle de m’en sortir dans ce pays et devenir grand. J’ai alors décidé de rester.
Le gouvernement de l’époque, évidemment sous Matata, n’était pas excellent dans sa communication, mais on pouvait sentir plus ou moins de la rigueur dans la gouvernance et un sens de la direction et de priorisations de dépenses publiques. Bien plus, il me semblait être un gouvernement qui savait tirer des leçons du passé et du présent.
Par exemple, après avoir tiré des dividendes dans le secteur minier, le gouvernement était conscient de la vulnérabilité d’une économie reposant sur le secteur extractif, il fallait aussi vite que possible réduire cette vulnérabilité en diversifiant l’économie, c’est de cette façon qu’il faillait industrialiser notre agriculture par la création des parc agro industriels avec BukangaLonzo comme projet pilot.
Il fallait aussi investir dans le service : et nous avons vu la naissance du Congo Airways (quiconque a déjà été dans un aéroport international connait le sentiment de fierté qu’on éprouve en voyant le drapeau de son pays sur un aéronef embarquant des passagers pour des vols internationaux), il n’y avait aussi le débat et les reformes sur le tourisme.
Je me rappel que la stabilité du cadre macroéconomique était devenue une chanson dont le refrain était, mais nous ne le voyons pas dans le panier de la ménagère. Et encore une fois, le gouvernement était conscient, c’est pourquoi les efforts de redistributions étaient initiés pour réduire les inégalités et le cout élevé de vie en commençant à Kinshasa par des investissement dans le logement.
Il y avait des discussions poussées sur comment créer une classe moyenne pour favoriser l’économie de consommation. Pour être en phase avec les évolutions technologiques, le pays a même développé son programme spécial (on devait envoyer deux satellites en 2013)
Il fallait ensuite bancariser pour lutter contre les agents factitifs, il fallait réussir la dédollarisation, il fallait améliorer les conditions des enseignant, etc. Je sentais qu’il avait des efforts que le gouvernement fournissait : Il fallait à tout prix consolider et bâtir sur les acquis tout en accélérant la croissance et en 2014, nous avons comme pays frôlé une croissance de 10%. Je savais qu’a ce rythme les efforts me rencontraient mi-chemin et je m’en sortirais.
Et puis, c’était la crise politique. Mais une personne en est sortie insatisfaite. C’est un peu comme si son expérience n’a servi que provoquer la soif, une soif encore plus intense. Ayant expérimenter les possibilités de ce qui peut être réaliser, il affute et nourrit un rêve congolais : celui d'avoir un Congo plus grand et prospère au cœur de l’Afrique, et telle une femme enceinte, il éprouve les douleurs d’enfantement jusqu’à ce que ce Congo, et rien de moins puisse voir le Jour.
Mais, il semble aussi avoir suffisamment appris du passé et avoir découvert la combinaison magique pour accomplir les exploits : Le Leadership et La gouvernance. Matata Ponyo n’est pas prêt à se resigner à une existence dénuée d’engagement et d’ambition, il vit sa vie en crescendo, il est convaincu que ce qu’il a de meilleur à offrir pour le Congo n’est pas derrière lui mais bien devant lui et il se bat pour offrir au Congo ce qu’il mérite de la part de ses dignes fils : le meilleur de chacun d’entre eux.
Étant un amateur du leadership moi-même, je sais reconnaitre l’enthousiasme de celui qui a découvert ce qu’un bon leadership peut accomplir. Le Cœur de notre problème c’est vraiment le leadership et en l’ayant réalisé Matata venait de rendre fécond le rêve Congolais : un état puissant et prospère au Cœur de l’Afrique. Mais il venait aussi le ressuscité en foi en notre propre grandeur comme peuple. Je sais qu’il a des ambitions présidentielles. Peut être qu’il le deviendra, peut être pas, mais ce dont je ne doute plus c’est que président ou pas, il n’arrêtera pas de donner au Congo ce qu’il mérite de meilleur parce que c’est un véritable leader et il sait que le leadership ce n’est pas la position mais bien de l’influence.
Je ne doute pas aussi, que l’héritage de son influence lui subsistera pour plusieurs centaines des générations. Alors que le temps Ouvrira les pages mémorables de notre histoire, son nom retentira comme la symphonie d’une belle mélodie dans les oreilles de enfants des enfants de nos enfants. Il sera parmi ceux qui nous auraient montrer la voix mais surtout ceux qui auraient ouvert le chemin vers le destin glorieux dont nous sommes fiers.
Les jeunes gens, au-delà des clivages, vous avez là quelqu’un en qui vous pouvez apprendre. N’espérez pas qu’il soit parfait, espérer qu’il soit humain.
JE LUI SOUHAITE DU SUCCES
Consolateur Jean
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