La société civile du Sud-Kivu, la Nouvelle dynamique de la société civile et le collectif des mouvements citoyens seront dans la rue ce mercredi 1er février 2023 pour dire non à la complicité de l’EAC dans l'insécurité qui prévaut dans la province du Nord-Kivu.
Dans un point de presse tenu ce lundi 30 janvier 2023 au bureau de coordination de la société, ces structures citoyennes sont déçues par la manière d'opérer des forces de l’EAC depuis leurs déploiement sur le territoire congolais.
Il fait savoir que malgré les engagements fermes pris dans le mini-sommet des chefs d’états à Luanda, il s’observe une forme de trahison des pays de l’EAC vis-à-vis des congolais, car depuis l’arrivée de cette force, les terroristes du M23 occupent davantage plus de villages qu’ils n'en occupaient avant leur arrivée.
Ces structures citoyennes du Sud-Kivu constatent la prise de la cité de Kitshanga par le M23-RDF en date du 26 janvier, une grave violation du communiqué du mini-sommet de Luanda et cela avec la présence des forces de la MONUSCO et de l’EAC.
« …prenant acte de l’ambiguïté et l’impuissance complices des forces de la MONUSCO et de l’EAC, la population congolaise du Sud-Kivu prend le ferme engagement de se prendre en charge à partir de ce mercredi 1er février 2023 selon l’article 63 de la constitution » a dit devant la presse locale monsieur Adrien ZAWADI, président du bureau de coordination de la société civile au Sud-Kivu.
Il signale par ailleurs qu’une série de manifestations publiques sera envisagée pour contrecarrer l’ennemi et faire une résistance populaire non violente devant les représentations des ambassades et missions des nations-unies pour dire non à cette complicité.
Pour ce mercredi, la marche aura plusieurs points de départ mais ceux de Bagira, Panzi et Kadutu auront comme point de chute la place de l’indépendance et ceux d’Ibanda, la place Munzihirwa, à partir de 9h30.
Précisons que cette activité se tiendra sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu.
Paterne MUTABESHA
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