SUD-KIVU : Rançonnement des visiteurs à la prison centrale de Bukavu, l'UJDDH dénonce
- Zakalamo Joseph
- 30 sept. 2022
- 2 min de lecture
Pendant que plusieurs couches sociales décrient les mauvaise conditions de vie à la prison centrale de Bukavu, c'est le tour de l'Union des jeunes défenseurs des droits humains (UJDDH) qui alerte pour la énième fois sur le rançonnement des visiteurs par les gardes dans cette maison carcérale.

Aucours d'une interview accordée à Kivukwetuinfo.net, Preme MUSHAGALUSA membre de cette structure juvénile oeuvrant dans la défense des droits de l'homme, renseigne que depuis un long moment dans la prison centrale de Bukavu les policiers et soldats misent à la garde des prisonniers rançonnent les paisibles citoyens voulant visités leurs proches qui sont détenus dans cette maison de rééducation.

Celui-ci souligne que désormais dans la prison centrale de Bukavu il s'observe plusieurs barrières érigées par les gardes et que les visiteurs doivent les franchir en laissant de l'argent soit 1000fc ou 500fc sur chaque barrière pour seulement rendre visite à un détenu.
"Un prisonnier est en détention mais il a cas même le droit d'être visité ; érigés toutes ces barrières c'est une façon de privé le monde externe de savoir ce qui se passe dans cette maison carcérale. Ce rançonnement qui s'effectue à l'œil nu à la prison centrale de Bukavu est une escroquerie favorisée par les autorités car cette situation ne date pas d'aujourd'hui", déclare Preme MUSHAGALUSA.
Notre source regrette de constater que, pendant cette période où les détenus font face à des mauvaises conditions de vie suite notamment au manque de nourriture, les gardes placés à la disposition de ce centre de détention multiplient des manœuvres pour rendre la tâche difficiles aux prisonniers mais aussi aux visiteurs.
Ce défenseur des droits humains invite le gouvernement provincial de s'impliquer afin de donner un libre accès aux visiteurs à la prison centrale de Bukavu pour savoir comment évolue leurs proches en détention.
Victoire MULONGO.
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