Des entreprises privées, des multinationales, des ONGs locales, nationales et internationales, en province du Sud-Kivu, font recours à la main d’œuvre étrangère et des contrats avec des entreprises étrangères ; s’indigne Julien NAMEGABE Président de la société civile sous noyau de Nkafu.
Notre source fait remarquer que c’est depuis plus d’une décennie qu’en province du Sud-Kivu l'on observe plusieurs étrangers notamment les Rwandais, les Burundais et les Ougandais qui constituent une main d’œuvre importante dans les entreprises privées (hôtels, restaurants, boites de nuit, travaux de construction et plusieurs autres services), les ONGs nationales et internationales.
Il fait savoir que cette main d’œuvre n’exigerait pas plus que celle locale du point de vue salaire selon certaines sources. Il poursuit en disant qu’actuellement plusieurs personnes y voient une infiltration flagrante alors que le pays traverse des moments difficiles.
C'est pourquoi la société civile voudrait savoir comment ces étrangers parviennent même à accéder jusque dans le fin fond de la province, dans les territoires, sans contrôle de séjour, sans carte de travail, pour exécuté toutes sortes de travail.
Pendant que le chômage bat le record au Sud-Kivu, les employeurs se donnent le privilège engager les étrangers alors que cela ne fait entrer aucun sous dans le trésor public, moins encore, cela n’aide pas la province à avancer ni à la sortir de la crise financière car, l’argent va à l’étranger au lieu de circuler dans la province.
La question à se poser est de savoir si les autorités locales ont un controle sur ces étrangers ou s’ils sont même identifiés par les services habilités lorsqu’ils font leur entrée sur le sol congolais car, si tel n’est pas le cas, cela constitue une menace mais aussi un danger grave pour la population du Sud-Kivu en particulier et tous les congolais en général.
Notre source demande à la population d’interroger la législation sociale et de pousser la reflexion plus loin pour prévenir le danger qui guetter notre province. Il exhorte les employeurs à la prise de conscience et au sens de patriotisme en faisant recours à la main d’œuvre locale.
Aux autorités, il demande de veiller sur la sécurité des personnes et de leurs biens.
IRENGE MATABARO Sernel
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