Le gouvernement congolais est appelé à prendre des mesures urgentes pour lutter contre le chômage des jeunes après leur cursus universitaire. Propos de Monsieur Faustin BANYANGA, jeune révolutionnaire et juriste de formation, lors d'un entretien avec un reporter de KIVUKWETUINFO.NET ce jeudi 26 janvier 2023.
Selon lui, en République Démocratique du Congo le taux des jeunes en chômage continu de croître pendant que le gouvernement devrait sérieusement réfléchir sur comment créer de l'emploi pour ces jeunes qui finissent les études sans savoir quoi faire et où aller avec le diplôme obtenu.
"En RDC, après l'université, les jeunes deviennent quémandeur d'emploi. Ils sont sans boulot mais pleins de compétences. Ces jeunes après l'université se demandent à quel saint se vouer. Or, d'autres jeunes de même génération qu'eux investissent dans les affaires et avancent sur le plan économique." indique Faustin BANYANGA
De cet effet, en RDC où le taux de chômage est très élevé, les diplômés sans boulots sont très nombreux, ce jeune révolutionnaire propose certaines mesures pour lutter contre le chômage des jeunes universitaires après les études et leur assurer une indépendance financière à savoir :
Que le gouvernement envisager un prélèvement de 10% sur les frais payés pour chaque année académique au titre d'assurance fin d'études et les loger dans un compte pour en faire une redistribution aux diplômés après les études,
Que le gouvernement congolais considère tout étudiant comme travailleur et ainsi lui allouer un fonds post-universitaire en guise de frais d'assurance find d'etudes, tel que l'avait envisagé le gouvernement à l'époque de Joseph KABILA.
Que le gouvernement s'implique pour rendre officiellement payant le stage académique.
Faustin BANYANGA invite cependant la la jeunesse à avoir un esprit de créativité etant donné que le gouvernement n'a jusque là pas penser à son avenir.
Retenons qu'en République Démocratique du Congo le taux de chômage est de 70% de la population active. Des Milliers de jeunes diplômes se retrouvent chaque année sur le marché de l'emploi sans finalement en trouver.
Emmanuel KARHAKUBWA
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