Dans un bulletin surprise rendu publique ce lundi 17 juillet 2023, la Synergie des Associations des jeunes pour l'éducation civique, électorale et la promotion des droits de l'homme (SAJECEK/Force Vive) condamne l'ecart de la femme dans les instances de prise de décision au sein de la police nationale congolaise en province du Sud-Kivu.
Selon ce rapport, seulement 2,1% de la représentation de la femme au sein de ce service de sécurité, s'indigne cette structure d'appui à la démocratie.
Selon des enquêtes menées par la SAJECEK force vive, il y a seulement 2 femmes sur dix postes dans le commissariat provincial et sur 10 postes dans le commissariat urbain aucune représentativité de la femme.
Sur 5 CIAT de la police, aucune femme n'est visible, pendant que sur 48 sous CIAT seulement une (1) femme qui occupe le poste de commandement à Elacat dans la commune d'Ibanda et sur 66 postes de police que compte la ville de Bukavu, aucune n'a une responsabilité de commandement précise la SAJECEK.
Elle estime par ailleurs que c'est très déplorable de constaté que même les OPJ sont uniquement des hommes.
Elle pense qu'il est important de rappeler que la promotion de la femme au poste de responsabilité et sa participation dans le processus décisionnel est un droit garanti par la constitution de la RDC.
SAJECEK force vive recommande aux autorités policières d'adopter une politique qui favorise l'égalité des sexes surtout en promouvant les droits de la femme et appelle les femmes à s'orienter dans d'autres secteurs de la vie et pas seulement la politique.
Notons que plusieurs secteurs de sécurité en province du Sud-Kivu sont toujours dirigés par les hommes au détriment de la femme.
Paterne MUTABESHA
