L'humanité célèbre la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes ce vendredi 25 novembre, a cette occasion le Caucus des femmes dans la province déplore des défis auxquels font face les femmes dans la province du Sud-kivu qu'a fait savoir plus d'un observateur.
Lors d'une interview exclusive avec un reporter de KIVUKWETUINFO.NET madame Solange LWASHIGA secrétaire exécutive du Caucus des femmes congolaise pour la paix au sud-kivu , pour elle, malgré la loi qui mette la femme au même point d'égalité avec l'homme, la dite loi reste préoccupée et la femme est toujours victime de toute sorte des violences basées sur le genre car une coutume négative de patriarcat a crée une fossée entre l'homme et la femmes.
Pour Solange Lwashiga , la violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée les formes des violences physiques, sexuelles et psychologique, telles que : violences conjugales ; violences sexuelles ; harcèlement ; outrages sexistes ; mutilations sexuelles féminines ; mariage forcé ; système prostitutionnel qui conduit aux conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes affectant les femmes à tous les stades de leur vie.
Elle déplore le silence qui caractérise les autorités qui devrait lutter pour le monde sans violences faces aux détenteurs de maisons des tolérances, boîte de nuit nganda etc.
Aux autorités de se mobiliser pour dire non aux violences faites aux femmes partant des conflits armés qui mettent en danger la vie des plusieurs femmes qui sont victimes de faim, la mort, manque de Scolarité etc.
Elle compatit avec toute les femmes victimes des violences surtout les femmes de ménages cependant elle appelle la femme à la mobilisation pour lutter contre cette violence.
Précisons qu'aujourd'hui 25 novembre, c'est le début de la Campagne de 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre.
En Rdc, ces femmes sont classées en 3 catégories. Il s'agit des femmes présentes dans les mines artisanales, les femmes engagées dans les entreprises minières et les femmes issues des communautés affectées par les exploitations.
Globalement, le travail des femmes dans le secteur minier les expose à plusieurs problèmes dont les mauvaises conditions de travail, manque d'infrastructures sanitaires adaptées, Viol et Violences Sexuelles Basées sur le Genre, faible niveau de formation etc.
Des agricultrices sont de fois contraintes de délocaliser leurs activités champêtres lorsque des exploitations minières se font dans leur contrée voir même suite à la guerrre.
Les longues distances à parcourir pour atteindre leurs champs dans ce cas deviennent pénibles et les exposent à diverses formes de violences dont des viols.
Il sied de rappeler que la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a été célébrée sous le thème : Tous Unis ! L'activisme pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles .
Antony Bafunyembaka
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