L’humanité célèbre le 1er mai de chaque année la journée internationale dédiée aux travailleurs. Une journée qui reconnait le droit des travailleurs pour obtenir huit heures de travail depuis le 19e siècle.
Dans la ville de Bukavu cette journée a été célébrée pendant que le taux élevé de chaumage chez les jeunes fait encore défaut sur l’étendue de la province.
Et pourtant combattre le chômage est l’une parmi les visions du chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI, mais aussi le code du travail est applicable aux employés au même titre que les employeurs, y compris ceux des entreprises publiques exerçant leurs activités sur l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Monsieur Elie CIRHUZA, l’un des jeunes de la ville de Bukavu qui s’est confié au micro de KIVUKWETUINFO.NET soulève quelques défis auxquelles font face la jeunesse Sud-Kivutienne d’où manque d’emplois conduit les jeunes aux vols, prendre la boisson fortement alcoolisée, fumer le chanvre pour ne citer que cela.
Pour CIRHUZA le code du travail doit être appliquer aux employers et cela quel que soit la race, le sexe, l’état civil, la religion, l’opinion politique, l’ascendance nationale, l’origine sociale et la nature des prestations, le montant de la rémunération ou le lieu de conclusion du contrat, dès lors que ce dernier s’exécute en RDC.
Malgré toutes les dispositions prise par ce code du travail pour promouvoir l’emploi, les intellectuels congolais font toujours face à l’inaccessibilité à l’emploi.
« C’est regrettable de voir dans un pays comme la RDC ou il y a un grand nombre des jeunes ceci continu ; de fois par l’absence du boulot les jeunes se livrent à la boisson, chanvre et toute formes de tracasseries que subissent les habitants ces derniers temps. Le manque de volonté et d’amour de la part des autorités et le non-respect du code de travail, sont les raisons majeures qui expliquent cette situation » fait savoir pour sa part Richard BISIMWA l’un de jeune entrepreneur
Pour celui-ci, par manque d’emploi les jeunes qui se lancent dans l’entreprenariat restent bloqués suite à la multiplicité des taxes qui ne leur permettent pas d’évoluer.
Il est également à noter que la majorité d’employeurs ne respectent pas le contrat après sa signature avec l’employé. Une situation qui plonge la majorité des travailleurs dans le chômage déguisé car le salaire n’est pas fixe et est perçu selon la volonté du patron, dans le secteur public que privé.
Face à ces multiples problèmes plusieurs observateurs se demandent pourquoi la célébration de la journée internationale du travail alors que le premier employeur qui est l’état n’arrive pas à respecter ses propres textes.
Pour rappel la journée internationale du travail a été célébrée en RDC sous le thème ’’Promouvoir le travail décent dans un monde en mutation’’
Antony BAFUNYEMBAKA
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