Rutshuru : Trois morts signalés dans le camp des déplacés de RWASA suite aux mauvaises conditions
- kivu kwetu info
- 4 oct. 2022
- 2 min de lecture
Les déplacés ayant fuit les atrocités du M23 dans différents territoires du Nord-Kivu vivent un calvaire dans différents camps à Rutshuru, dans moins d’une semaine trois mort déjà enregistrés dans le camp des réfugiés de NYONGERA à RWASA-Kagunga situé à 2 kilomètre de Kiwanja une commune rurale de Rutshuru en province du Nord-Kivu.

Cette information est confirmée à Kivukwetuinfo.net par Aimé MUKANDA notable de Rutshuru et acteur de la société civile du milieu.
Notre source fait savoir que trois personnes sont mortes suite au manque des nourritures, tout en soulignant que parmi le 200 000 déplacés de guerre, 90% traversent une insécurité alimentaire.
« Nous signalons que trois personnes sont mortes dans moins d’une semaine et ceci suite à la famine, ce dimanche une femme âgée de 29 ans et un enfant sont morts suite à la famine… » précise-t-il.
Aimé MUKANDA s’indigne de voir qu’au-delà de la famine qui touche ces déplacés, il y a également la carence en eau potable qui s’observe et le manque d’une structure sanitaire, une situation qui met en péril leurs vies.
Celui-ci lance une sonnette d’alarme au gouvernement congolais afin de rétablir la paix à JOMBA et d’autres coin en proie des rebelles afin que ces victimes des atrocités puissent regagner leurs villages respectifs.
Notre source condamne par ailleurs le silence qui caractérise quelques députés nationaux élus de Rutshuru qui devraient plaider pour la cause noble de cette population victime des atrocités.
Aimé MUKANDA lance un S.O.S à toutes les personnes de bonne volonté pour venir en aide à ces différents déplacés dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo afin de limiter le cas des décès liés aux mauvaises conditions de vie dans ces camps de déplacés.
Signalons que plusieurs déplacés de guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo traversent le même calvaire car ces derniers sont abandonnés à leurs triste sort sous l’œil impuissant du gouvernement central.
Paterne MUTABESHA.
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