La nouvelle société civile congolaise du Nord-Kivu craint le silence du gouvernement congolais sur l’occupation de la cité de Bunagana par les rebelles du mouvement du 23 Mars.
Selon son président provincial monsieur Jean-Pascal, l’accalmie sur la ligne de front suscite plusieurs inquiétudes dans le chef de la population du Nord-Kivu en générale et s’interroge sur la suite du retrait de ces terroristes.
Cet acteur de la société civile s’indigne de l’occupation des territoires de Rutshuru, Masisi et de Nyiragongo pour ne pas citer Bunagana qui est considéré comme le quartier général des ennemis de la République qui bloquent jusqu’à présent la circulation des personnes et des marchandises.
« La cité de Bunagana et certaines localités du territoire de Masisi et du territoire de Rutshuru, Nyiragongo sont encore sous occupation à tel point que la circulation n’est pas rassurée, pour dire que tout mouvement commercial et tout autres voyage paisible n’est pas encore autorisé même au niveau de nos frontières le Traffic n’est pas encore garanti » s’indigne monsieur Jean-Pascal président provincial de la nouvelle société civile congolaise dans la province du Nord-Kivu.
Concernant les accords diplomatiques dans la province du Nord-Kivu qui ont statué sur le retrait et le cantonnement des rebelles du M23, la société civile s’inquiète sur la faisabilité de ce processus étant donné que la première équipe de l’EAC semble jusqu’à présent échouée sa mission.
La société civile précise par ailleurs que la ville de Goma est calme ce jour étant donné qu’elle est sécurisée par les FARDC, les mercenaires mais aussi quelques loyalistes résistants.
Notons que c’est maintenant plusieurs mois que les rebelles du M23 occupent quelques localités dans la province du Nord-Kivu, pendant que Kigali a récemment annoncé le déploiement de ses troupes sur le sol congolais pour combattre les FDLR.
Paterne MUTABESHA
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