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Frantz Fanon a dit : « Chaque génération a le devoir de découvrir dans une relative opacité sa mission, l’accomplir ou la trahir ».
Quelle est la nôtre ? la question devient d’autant plus pressante, parce que la génération de ceux qui nous ont précédé s’est résignée, en attendant avec impatiente le jour de leur sortie de cette terre. Ils se sont convaincu que le monde est méchant, et qu’il n’y a rien à faire pour le redresser. Ils essaient de gagner dignement leur pain, mais ils sont réalistes : il n’y a rien à espérer. Ils ne nous ont laissé ni un manuel, ni une carte de navigation pour nous permettre non seulement d’avoir des repères mais aussi et surtout nous aider à naviguer avec succès ces eaux tempétueuses de la vie en ce moment le plus sombre et le plus ténébreux de l’histoire de notre existence.
Entre temps et sans surprise, le pire ne cesse de se (re)produire, les politiques à imagination inféconde, dépourvus de débat national ne cessent de se polarisées et renforcer l’identité tribale au détriment de sentiment d’appartenance nationale, nous sommes plus que jamais enclavé, les institutions se comportent en des vraies bêtes sauvages (par manque d’un meilleur qualificatif), et chacun fait ce qui est bon à ses yeux.
Pourtant, la douleur et la frustration qu’engendre ce manque de vision et de direction n’épargne même le plus cynique. Nous souffrons tous. bien sûr, certains plus que d’autres mais pas moins mal que tout le monde.
Juste en passant, notre problème n’est pas plus intellectuel qu’il est moral : notre situation est une preuve de ce que des personnes très compétentes dénuée de moralité peuvent réussir à accomplir : Rien du tout (d’utile pour le bien collectif). Notre mission entant que Génération n’implique pas moins, un retour à la probité morale et à un recentrage de nos vies sur des principes justes qui gouvernent les sociétés et les civilisations.
Alors comment devons-nous maintenant vivre ?
Certains se refugient dans l’illusion de l’espace, ils sont convaincus que l’herbe est verte chez le voisin et tentent à tout prix d’aller ailleurs, se convainquant que là-bas ils pourront devenir meilleurs.
D’autres, pour des raisons que j’ignore, se console dans l’illusion du temps, ils vivent en attendant. Ils espèrent que les prochaines échéances électorales finiront par apporter le changement et que le temps finira par tout résoudre.
Mais nous qui sommes-nous ? nous ne sommes ni de ceux qui vont partir, ni de ceux qui croient sans fondement aux miracles que le chronos (le temps chronologique) peut produire, loin de là, nous sommes de la lignée de Josué et Caleb. De ceux qui vont posséder la terre promise.
Qui pourra nier que cette terre que Dieu nous a donné en héritage est une terre où coule le lait et le miel ? mais il est aussi évident, qu’ici vivent les géants : les géants de puissances de ténèbres, les moqueurs, les traitres, les immoraux et bien d’autres défis sont autant des géants qu’il nous faudra affronter. Mais nous n’avons pas peur. Si Dieu nous a donné cette terre comme possession, alors nous la possèderont, nous sommes de ceux qui sont du bon coté de l’histoire et l’Heure est venue de posséder la terre promise.
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Alors pourquoi nous existons comme génération ?
Nous existons comme génération pour posséder et prospérer dans la terre que l’Eternel, le Dieu de l’alliance, nous a donné comme héritage. Nous existons pour restituer à notre pays la grandeur, la dignité et la gloire qui a toujours été à lui.
Débout Congolais, c’est l’heure de posséder ton héritage. Vous n’allez tout de même pas le posséder en étant à genou.
Jean consolateur
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