Le Fonds de Cohérence pour la Stabilisation (FCS) a mis 2 millions de dollars pour financer certains projets prioritaires de réinsertion communautaire dans les territoires d’Irumu et de Djugu en province de l'Ituri.
Un projet de l'Organisation Internationale pour les Migrations, OIM en sigle, dans le cadre d’appui à la mise en œuvre du P-DDRCS dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Un atelier d’identification de certains projets prioritaires pour le territoire d’Irumu a eu lieu ce lundi 19 Décembre 2022 à Bunia en présence de plusieurs acteurs sociaux, des partenaires de stabilisation, chefs coutumiers des zones d'intervention mais aussi des représentants des groupes armés locaux d’Irumu.
Selon l'organisation, l’idée est de répondre au besoin de ces communautés avec des projets qui vont contribuer à la cohabitation pacifique entre populations.
"C'est un projet de stabilisation pour la réinsertion communautaire et qui vient en appuie au P-DDRCS visant la cohabitation dans les communautés », a indiqué Cyriaque NTIRANDEKURA, directeur de stabilisation, transition et relèvement communautaire au sein de l’OIM.
Les parties prenantes ont alors proposé plusieurs projets sociaux pilotes notamment la réhabilitation et la construction des écoles, des routes de déserte agricole, des marchés et terrains de football et l’appui au projet agro-pastoral pour les communautés d’Irumu.
«C’est un projet de résilience communautaire qui cadre avec le 3eme pilier du P-DDRCS, nous attendons l’implication et l’appropriation de toutes les communautés dans ce projet puisqu’il vient contribuer à la relance économique dans différentes communautés de notre province », a dit Willy ABIBO, coordonnateur provincial du P-DDRCS.
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Les groupes armés locaux, représentés dans cette assise, ont rassuré leur ferme volonté à participer dans ce projet qui vient en appui au programme qui les concerne.
A préciser que ce projet sera exécuté pendant 9 mois dans les territoires d'Irumu et Djugu, des entités très touchées par l'activisme des groupes armés tant locaux qu'étrangers.
La rédaction
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