L'installation des réfugiés Burundais sur le sol congolais présente des conséquences néfastes sur la population congolaise en général et plus particulièrement celle de Fizi dans la ville de Baraka en province du Sud-kivu. Ces propos sont du président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile Chunvi ya Congo/Fizi dans un entretien téléphonique avec la rédaction de KIVUKWETUINFO.NET ce jeudi 08 décembre 2022.
Il s'agit notamment de l'intensification de l'insécurité sur l'ensemble du territoire, la perméabilité de la frontière entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi, ainsi que des violences, souligne Monsieur Malilo Makoma Bonnet.
La NDSCI chunvi ya congo de Fizi déplore le comportement de certaines couches sociales de la ville de Baraka en collaboration avec le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) et Le Conseil national de la Résistance (CNR) qui tandent à mettre en danger la population de Fizi en accordant la relocalisation de 1125 réfugiés Burundais de Kavinvira dans le territoire d'Uvira vers le site Mulongwe en territoire de Fizi ; une décision que cette structure citoyenne rejete avec la dernière énergie.
Pour Monsieur Malilo Makoma , il est gravissime que les gardiens des valeurs étatiques en matière de réfugiés s'embourber dans les futilités en accordant le feu vert du transfert des réfugiés Burundais sans consulter toutes les forces vives et les membres territoriaux du conseil de sécurité.
Notre source fait savoir que plusieurs atrocités sont déjà perpétrées par certains réfugiés Burundais cantonnés dans les camps de Lusenda et Mulongwe et ceci est l'une des raisons qui justifieraient le refus total de l'installation de ces derniers sur le territoire de Fizi poursuit-elle.
" Les conséquences qui font à ce que nous puissions dire non au transfert des réfugiés Burundais en territoire de Fizi sont énormes. Notamment le fait de limiter l'accès des populations autochtones habitants de Fizi à leurs travaux champêtres et activités génératrices des revenus dans notre territoire, toute sorte de banditisme et violences auxquels nous sommes en train de faire allusion. Une situation qui met la population en danger. Ces réfugiés doivent rentrer chez eux au Burundi où il n'y a pas la guerre et laisser notre terrain. C'est inacceptable d'amener ces gens dans notre milieu vu les danger qu'ils représentent pour les habitants." Déclare le président de cette structure citoyenne.
A cet effet, elle recommande à travers son président au CNR de jouer son rôle régalien en bon berger en respectant les valeurs étatiques et les aspirations du peuple ; et au HCR d'éviter l'implantation des réfugiés dans les milieux regorgeant quelques groupes armés étrangers des mêmes origines que ces réfugiés, et à la société civile de s'abstenir de toute convention pour les intérêts mesquins en abandonnant la population à son triste sort .
La nouvelle dynamique de la société civile lance également un appel aux parties prenantes desdits accord pour l'intérêt commun et dit se réserver le droit de manifester pacifiquement en cas du sabotage de la volonté du peuple.
Rappelons que l'accord de la relocalisation de 1125 réfugiés Burundais du site de transit de Kavinvira dans le territoire d'Uvira vers le site Mulongwe en Fizi a été signé le 02 décembre dernier entre la société civile du milieu, le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) et Le Conseil national de la Résistance (CNR), peut-on lire dans le communiqué de presse nous parvenu ce jeudi 08 décembre 2022.
Emmanuel KARHAKUBWA
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