Après trois mois d’accession à la tête de la mairie de Bukavu, le nouveau maire est loin de trouver une solution aux attentes de la population comme le constate Monsieur Elie MATABARO acteur de la société civile et président en exercice de la Dynamique des jeunes entrepreneurs de la province du Sud-Kivu.
Celui-ci précise que, pour lutter contre les marchés pirates dans la ville de Bukavu, Ils ont proposé la construction d’un hangar dans le marché de Nguba à l’ancien maire de la ville mais rien n’a été fait.
Cette structure des jeunes entrepreneurs précise qu’il avait proposé qu’il y est un partenariat public privé dans la ceinture urbaine, une proposition qui avait trouvée gain de cause au grand marché de Kadutu, mais loin de trouvé une solution au marché de Nyawera malgré le plaidoyer de la société civile.
Elie MATABARO dit constaté un silence de l’autorité urbaine pendant que la ville de Bukavu enregistre des cas des décès liés à l’accident de circulation suite aux marchés pirates créés partout dans la ville de Bukavu.
« Notre constat est amère d’autant plus que jusqu’à présent il y a des accidents. Récemment il y avait un accident vers le marché de Kamagema ou après avoir reçu des propositions concrètes pour la réhabilitation dudit marché, les autorités ont fait sourd d’oreille et comme conséquence les morts d’hommes » indique-t-il.
Notre source regrette le silence qui caractérise cette autorité urbaine et celui de la commune après cet accident à Panzi qui a couté la vie à trois citoyens et des blessés.
« Moi je pense avec la question qui cadre avec l’assainissement, qui cadre avec le développement de l’ETD mairie, je dirais que les signaux sont au rouge, occasion pour nous d’interpelé le maire de la ville et lui informé que si rien n’est fait les actions de grandes envergures seront entamer » ajoute-t-il.
Notons que les marchés pirates sont visibles à la place de l’indépendance pendant les heures vespérales, vers l’endroit communément appelé « Baba CINGAZI, vers Essence, à Panzi Kamagema, à Nyawera pour ne citer que cela.
Paterne MUTABESHA
Comments