Les forces vives du Sud-Kivu entre autres la fédération de la société civile et la société civile congolaise se disent très préoccupées par la situation qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo où le groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda agresse les paisibles citoyens.
A travers une déclaration déposée au bureau de la MONUSCO à Bukavu et déposée à la cheffe du bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu et Maniema Cecilia PIAZZA, ce jeudi 17 novembre 2022 et lue devant la presse locale, ces structures citoyennes condamnent le silence de la communauté internationale et des nations unies qui selon elles manifestent l’hypocrisie sur la question de massacres dans la partie orientale de la RDC.
« A l’Est de notre pays la RDC des terroristes tuent par des expéditions barbares des innocents hommes, femmes et enfants sous l’œil impuissant des nations unies » peut-on lire dans cette déclaration.
Ces structures et forces vives du Sud-Kivu dénoncent l’incursion du M23 dont selon elles le Rwanda et l’Ouganda appuient en matériels de guerre tout en fustigeant la faiblesse de la MONUSCO par des constants inanimés qui affectent sérieusement l’efficacité et l’objectivité de ladite mission.
Toutes fois ces dernières continuent à fustiger les propos qu’avait ténu le secrétaire général de la MONUSCO dans une interview accordée à France 24 et RFI se déclarant incapable d’imposer la paix en République Démocratique du Congo à travers sa mission.
Après avoir constaté que même les acquisitions militaires de la RDC sont bloquées, ces structures citoyennes dit prendre acte de l’impuissance des nations-unies d’imposer la paix et exige la démission dans un ultimatum de deux semaines a daté de ce jeudi du secrétaire général des nations-unies Antonio GUTTERES avant que les actions citoyennes ne débutent.
Elle dit encourager les forces armées de la RDC, et demande au gouvernement congolais de prendre toute disposition afin de faciliter le départ de la MONUSCO du sol Congolais tout en décourageant toute forme de dialogue avec les groupes armés et les terroristes se trouvant au pays.
Faisons savoir que le premier ministre Jean-Michel SAMA LUKONDE a tenu ce mardi 15 novembre 2022 une réunion sur le plan du retrait de la Monusco sur sol Congolais.
Paterne MUTABESHA.
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