La ville de Bukavu connaît à ce jour une recrudescence de cas d'enlèvement. Pour Joël OMARI, acteur de la société civile et défenseur des droits de l'homme, qui s'est confié au micro de KIVUKWETUINFO.NET, soutient que les responsabilités sont à deux niveaux : au niveau des autorités et au niveau de sociétés de télécommunication qui ont du mal à détecter la localisation de l'appel voir l'identité des ravisseurs.
"Nous ne comprenons pas comment dans une ville pleine des services de sécurité, services de renseignement, etc. On n'arrive pas à arrêter les bandits qui enlèvent des innocents et rançonnent les familles alors qu'ils utilisent les numéros de téléphone des réseaux des télécommunication nationaux pourtant c'est facile de les identifier." Dénonce notre source
Notre source déplore la défaillance des services de sécurité et des réseaux de télécommunication. Il invite la population à développer des mécanismes pour lutter contre les enlèvements en ayant une étroite collaboration avec les services de sécurité.
Il invite les autorités à prendre les choses en mains afin d'assurerla sécurité des personnes et leur biens.
Aux réseaux de télécommunication, il demande plus de professionnalisme pour mettre fin à cette situation qui fait souffrir la population.
Il vous sera rappelé qu'il y a une semaine une jeune fille de l'Institut Tupendane répondant au nom de Judith Rushenge a été victime d'enlevément puis libérée moyennant paiement de rançon.
IRENGE MATABARO Sernel
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