La société civile forces vives coordination provinciale du Nord-Kivu qualifie de désapprobation de la demande de la population, la réunion qui s'est tenue à Kibumba le lundi 12 décembre dernier entre les éléments du mouvement révolutionnaire du 23 Mars, une délégation constituée des hauts cadres de la coalition FARDC-MONUSCO-EAC et les membres du mécanisme conjoint de vérification.
Lors de sa dernière sortie médiatique de ce mercredi 14 décembre 2022, cette structure citoyenne dit ne pas comprendre le motif de cette rencontre avec un groupe déjà qualifié d'agresseur du pays.
Par le biais de son premier vice-président, la société civile forces vives dénonce que l'armée est allé à l'encontre de la position du gouvernement central qui pourtant contrecarre toute éventuelle négociation avec ces terroristes soutenus par le Rwanda.
" [...]au-delà de la position de notre gouvernement, au-delà de la demande pressante de la population à ne pas pouvoir oser un seul jour négocier avec ces rebelles; l’armée commence à fléchir. Nous craignons qu’à un certain moment l’on dise, qu'on laisse le M23 dans cette position alors qu’il est déjà considéré comme une force d’agression du pays , et que ce mouvement, sa place n’est pas vraiment sur le sol congolais[...] s'est plaint Edgar Katembo Mateso.
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Notons que depuis l'occupation de plusieurs agglomérations du territoire de Rutshuru et ses environs par ces terroristes du M23, ces rebelles soutenus par le Rwanda deviennent de plus en plus viraux. Pour preuve, les populations résistantes qui restent dans les milieux susmentionnés ne cessent d'être menacées, torturées et même tuées par ces agresseurs.
Agrippa Muyisa
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