Le président de la représentation des étudiants du Congo REC section du Nord-Kivu a présenté un cahier des charges au président de l'assemblée nationale ce mercredi 19 octobre 2022 dans son bureau à Kinshasa. Dans ce cahier, Fabrice Kakule Muvunga plaide pour l'amélioration des conditions de vie et d'études de l'étudiant de l'Est de la République Démocratique du Congo en général et en province du Nord-Kivu en particulier.
Se confiant à KIVUKWETUINFO.NET, ce haut cadre de la représentation des étudiants du Congo dit séjourner depuis une semaine maintenant dans la capitale congolaise pour essayer de parvenir directement la voix des étudiants du Nord-Kivu auprès des autorités centrales du pays afin de trouver une solution à l'insécurité grandissante qui gangrène plusieurs entités, mettant ainsi l'étudiant en difficulté de pouvoir suivre sa scolarité.
" Nous sommes à Kinshasa pour amener tout droit nos propositions aux décideurs. C'est pourquoi nous avons échangé avec le ministre de l'ESU, le président du sénat et nous voici au parlement national pour déposer le cahier des charges de la REC Nord-Kivu au président de la chambre haute. L'étudiant du Nord-Kivu traverse des moments très difficiles, nous pensons que le gouvernement devrait prendre des mesures rassurantes pour restaurer d'abord la sécurité dans cette zone" a expliqué Fabrice Kakule Muvunga sur téléphone.
Il insiste que "l'occupation de Bunagana par les M23, la perpétuité des massacres civils à Beni, Irumu et Mambasa, la situation de 40 voleurs à Goma, le Kasuku à Butembo et les attaques perpétrées par des groupes rebelles locaux et étrangers dans la partie Est, ne permettent plus aux étudiants d'accéder à l'enseignement de qualité et que cela constitue un danger grave à l'avenir du pays".
C'est pourquoi il appelle les institutions supérieures à prendre des mesures sérieuses pour résoudre ce problème afin de redonner aux étudiants le souffle de bien évoluer.
Notons que ce cris d'alarme visant à restaurer la sécurité et la paix dans la zone ne cesse d'être lancé par plusieurs couches de la population civile qui disent que l'insécurité impacte négativement sur leurs activités.
Agrippa Muyisa
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