Le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) s'indigne de la décision prise par le conseil de sécurité des nations unies de prolonger d'un an, soit jusqu'au 20 décembre 2023, le mandat de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) tour en approuvant également la stratégie de son retrait progressif.
Ces propos ont été reccueillis à travers le militant de la LUCHA, Christian TAMBWE, lors d'un entretien avec un reporter de KIVUKWETUINFO.NET ce vendredi 23 décembre 2022.
Celui-ci fustige cette décision du conseil de sécurité des nations unies car pour lui c'est encore un échec de plus pour les congolais en disant que la mission de l'organisation des nations unies a prouvé ses limites par rapport à la réalisation de sa mission en République démocratique du Congo.
A l'en croire, la sécurité et la paix sont leurs missions principales choses qui n'est garantie et, à cela la MONUSCO à montré ses limites parce que là où ils vivent, c'est la même partie qui est en proie à l'insécurité et atrocités perpétrées par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda de Paul KAGAME et l'Ouganda de Yoweri kaguta MUSEVENI.
Celui-ci demande au président de la République Félix Antoine Tshisekedi de motiver les forces armées car elles sont capables d'en venir à bout de l'insécurité à l'Est mais n'y arrivent pas faute des outils des guerres. Depuis, il demande au President de la République de multiplier ses efforts dans la sensibilisation des jeunes a adhérer dans l'armée pour défendre l'intégrité du territoire national et pacifier l'Est de la RDC.
Signalons que le Conseil de sécurité se félicite du plan de transition fondé sur la stratégie commune de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO approuvé par sa résolution 2556 (2020) et demande instamment à la MONUSCO de se retirer du Tanganyika et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, trois provinces où des conflits ouverts persistent.
Antony BAFUNYEMBAKA
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