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RDC : 9 ans jour pour jour depuis la mort du vaillant Colonel MAMADOU Ndala

Le Colonel MAMADOU Ndala, photo : tiers monde

Tué le 02 janvier 2014, Mamadou Ndala, un colonel qui a marqué l'histoire dans l'agression du pays par les terroristes M23, aujourd'hui soutenus par le Rwanda.


MAMADOU avait le commandement du 42e bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide. Il se fait rapidement remarquer par la population de Goma, en juillet et août 2013, en menant des offensives victorieuses contre les combattants du M23 qui assiégeaient la ville.


Dans un premier temps, les victoires des hommes de Ndala laissent la population dubitative. Les Congolais étaient prostrés dans un mélange de ressentiment et d'humiliation. Ils n'en revenaient pas en voyant leurs soldats s'imposer sur le champ de bataille et montrer les corps des ennemis jusqu'alors présentés comme invincibles. Les batailles sont rudes et le M23 subit de lourdes pertes.


Le colonel Mamadou Ndala doit parallèlement intervenir auprès de la population en colère contre la Monusco dont l'attitude ambiguë fait craindre un retournement de situation. Surtout après un ultimatum qu'elle lança contre le M23, suivi d'un rétropédalage.


Le colonel Mamadou Ndala est mort calciné il y'a 9 ans dans sa jeep avec deux de ses gardes du corps. C'était exactement le 2 janvier 2014. Ils étaient tombés dans une embuscade tendue, selon le gouvernement congolais, par les rebelles ougandais d'ADF-Nalu à 10 km de Beni, au Nord-Kivu. Il était marié et père de trois enfants.


Au procès, pour déterminer la vraie raison de sa mort, le principal témoin (son chauffeur, qui avait échappé à l'attentat à la bombe), le Sergent-Major Ndabu Ndongala fera une déposition dans laquelle il indique qu'il avait été forcé de donner une version des faits différente de la réalité au sujet de l'incendie de la jeep du Colonel Mamadou.


Il affirmera qu'après le tir de la roquette, il avait quitté le lieu avec le corps de Mamadou Ndala déjà mort à l'intérieur, pour aller chercher des renforts, et avait été surpris de constater à son retour que la voiture brûlait, sous le regard d'officiers des renseignements militaires arrivés sur les lieux entre-temps. Au lendemain de sa déposition, il est conduit à l'hôpital, mourant. Il décédera le jour suivant à 7h et ses collègues en colère affirmeront qu'il a été lui aussi éliminé.


En novembre 2014, le verdict final tomba après plus d’un mois d’audiences à Beni : le lieutenant-colonel des FARDC Birocho Nzanzu Kosi et un rebelle ougandais des ADF – en fuite – seront condamnés à la peine capitale par la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu. D'autres peines seront prononcées pour d’autres prévenus et trois personnes acquittées.


MAMADOU Ndala a été considéré par la population de la République Démocratique du Congo comme héro de l'agression Rwandaise et c'est grâce à lui que les FARDC ont démontré leur force dans la libération de plusieurs localités de la province du Nord-Kivu entre les mains des terroristes.


Daniel jules

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