Initiée en février dernier par les membres de la fondation Kyamakya, la campagne anti-bombe avance bien et produit déjà des effets positifs dans plusieurs coins du territoire de Beni au Nord-Kivu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Rencontré ce mardi 16 mai 2023, le coordonnateur et promoteur de cette structure citoyenne, Absay KYAMAKYA a indiqué au reporter de KIVUKWETUINFO.NET que cette campagne qui vise à lutter contre les engins explosifs en milieux publics dans ce territoire en proie à l'insécurité commence à produire des effets positifs.
« Vu que les enfants et adultes sont déjà éduqués sur la gestion des objets suspects dans les églises, écoles et marchés ; nous commençons à enregistrer des avancées » dit-il.
Pour Absay KYAMAKYA, les écoles sont les milieux les plus choisis par les mobilisateurs car celles-ci encadrent les écoliers et élèves qui peuvent mieux expliquer à leurs semblables et proches la gestion des objets suspects.
" Nous passons en grande partie dans les écoles, car ici il y a des enfants qui peuvent facilement expliquer cette matière à leurs semblables et à leurs parents. D'ailleurs, ces enfants sont souvent les plus victimes des bombes" fait savoir Absay KYAMAKYA.
Tout en appelant les services de sécurité à tenir main forte cette initiative, le coordonnateur de la fondation Kyamakya déplore cependant le fait que les alertes de la population sont souvent mises en seconde considération par les services compétents.
Il prône au même moment le renforcement du mariage civilo-militaire dans le but de lutter contre l'insécurité qui gangrène plusieurs entités du territoire de Beni en particulier et de la province du Nord-Kivu en général.
" Nous devons nous entraider. Je vous rassure que si la population se joint aux FARDC, il n'y aura plus rien à craindre" a conclu ce leader communautaire.
Notons que la province du Nord-Kivu reste une entité envahie par une multitude des groupes armés, doù cette campagne aide la population à lutter contre les champs des mines qui couteraient la vie aux paisibles citoyens.
Agrippa Muyisa
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