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Nord-Kivu : le cantonnement des maï-maï UPLC à Kalunguta constitue un danger (société civile)


La société civile forces vives coordination du Nord-Kivu alerte sur le danger que présente le cantonnement des miliciens maï-maï UPLC dans les localités de Kalunguta et Lisasa en groupement Buliki dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni. Cette alerte tombe au lendemain de l'incursion des rebelles ougandais de l’ADF dans l'agglomération de Kabasha à quelques kilomètres de Kalunguta.



Pour la société civile, la position de ces miliciens de l'UPLC ne permet pas aux civils de s'organiser pour remonter des alertes aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).


Tout en soulignant que le maintien de ces miliciens dans ces entités constitue "une autoroute" aux rebelles ougandais de l’ADF qui selon elle, sont localisables à quelques kilomètres dans la vallée de Mughalika.

La société civile forces vives coordination provinciale du Nord-Kivu, par le biais de son premier vice-président demande ainsi au gouvernement congolais de délocaliser ces miliciens en attente du processus de demobilisation déjà entamé dans le pays par le régime Tshisekedi, afin de permettre à la population de reconnaître le mouvement des ADF.


"...il faut souligner que la position des mai-mai UPLC cantonnés à Kalunguta sur la même route ne permet pas à la population de pouvoir s’organiser en groupe de vigilance afin de remonter les alertes aux FARDC. Sans oublier que le grand campement des ADF reste intact et localisable à quelques kilomètres à l’Est, à Mughalika, dans le graben" fait savoir Edgar Katembo Mateso.


Et d'ajouter,

"Voilà pourquoi nous demandons avec insistance au gouvernement à travers le programme PDDRC-S, de délocaliser le cantonnement des mai-mai de Kalunguta qui risque de constituer une autre autoroute pour les ADF dont les actions se répète sur terrain" réitère le premier vice-président de la société civile du Nord-Kivu.


Depuis le cantonnement des miliciens maï-maï UPLC à Kalunguta et Lisasa en groupement Buliki, ces entités et leurs environs connaissent des attaques répétitives des djihadistes ADF dont les plus récentes sont celles de Maboya, Lisasa et Kabasha à l'intervalle d'un mois.



Agrippa Muyisa

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