Nord-Kivu : décès du commandant de la 34e région militaire, un officier pointé du doigt
- Zakalamo Joseph
- 21 sept. 2022
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Après le décès du général Tshinkobo Mulamba Ghislain, ancien commandant de la 34e région militaire basée au Nord-Kivu le 16 août 2022 à Goma, des causes provoquant sa mort ont été décelées.

C'est à l’issue d’une autopsie que quelques résultats ont été rendus publics depuis le 10 septembre dernier. Le docteur Alumeti Munyalu Désiré, médecin légiste et directeur du centre de médecine légale à l’Université officielle de Bukavu, affirme que des lésions témoignent que le feu général de brigade a été empoissonné.

«De tout ce qui précède, le général Tshinkobo Ghislain est décédé d’empoisonnement aux phénothiazines, produits reconnus très toxiques ayant entraînés une brûlure de son estomac», peut-on lire dans un certificat remis à la famille de l'illustre disparu dont kivukwetuinfo.net détient une copie.
Partant de ces résultats, la Cour militaire de la province du Nord-Kivu saisie par la 34e région militaire, accuse quant à elle l’un de ses officiers d’avoir financé la mort du général Tshinkobo Ghislain.

Cependant, dans sa lettre adressée à l’auditeur militaire supérieur près la Cour militaire du Nord-Kivu, le colonel Bitongano Jeannot cite nommément le colonel Kahombo Rambo Augustin, chef du bataillon du quartier général de la 34e région militaire comme auteur de cette meurtre.
En fonction depuis le jeudi 10 juin 2021 en remplacement du général Dieudonné Kapinga Mwanza, le feu général de brigade avait pris ses fonctions dans un contexte particulier, un mois seulement après l’instauration de l’état de siège au Nord Kivu et Ituri.
Le général Tshinkobo Mulamba Ghislain est décédé moins d’un an et demi seulement après son arrivée à la tête de la 34e région militaire.
La rédaction
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