Ituri : les massacres des civils du 16 au 17 semptembre à Irumu ne sont pas l'œuvre des ADF (CRDH)

L'organisation non gouvernementale, convention pour la défense des droits humains CRDH-Irumu attribue les massacres des civils du 16 au 17 septembre 2022 à certains jeunes mal intentionnés qui se font passer pour des ADF afin de voler les produits champêtres de la population à Otomabere dans la chefferie des Walese Vukuntu dans le territoire d'Irumu en Ituri.

Par le biais de son Coordonnateur Christophe Munyanderu, la CRDH-Irumu fait savoir que d'après ses informations recueillies auprès d'un des otages qui se sont échappé des mains de ces malfrats, ce sont des "jeunes de l'entité " qui se tuent et pillent les biens des habitants afin de les empêchés d'accéder à leurs champs et s'en donnent à leurs récoltes.

"Nous condamnons le comportement de certaines personnes mal intentionnées surtout certains jeunes qui se font passer aux ADF dans la chefferie des Walese Vukuntu pour vouloir voler les produits champêtres de cultivateurs surtout le cacao".

Et d'ajouter

"Les tueries du 16 au 17 septembre ne sont pas l'œuvre vraiment des ADF comme on le pensait. Parce qu'il y a au moins un des otages qui se sont échappé de mains de ces bandits qui certifie que ce sont des jeunes du milieu qui avaient opéré. Ces jeunes tuent les cultivateurs pour faire peur aux autres pour qu'ils n'accèdent plus à leurs champs afin qu'ils puissent voler leurs produits Agricoles" explique Christophe Munyanderu.

Il appelle ainsi les services de sécurité à multiplier les efforts en vue de mettre fin à ce phénomène qui insecurise à nouveau des entités où la population commençait déjà à retourner.

"Nous appelons le service de sécurité à tout faire afin de mettre fin à ce phénomène là et décourageons ceux qui peuvent avoir cette même intention de vouloir pratiquer ce fait qui continue à insécuriser la zone" insiste le Coordonnateur de la CRDH-Irumu.

Notons qu'au cours de l'incursion du 16 au 17 septembre 2022 dans la chefferie des Walese Vukuntu en territoire d'Irumu, 8 personnes avaient été massacrées et plusieurs d'autres portées disparues.

Agrippa Muyisa