Après les affrontements des miliciens de la FRPI et FPIC lundi et mardi respectivement au village Kombokabo et Talolo, le député national élu du le territoire d'Irumu Jackson Ausse pense que la responsabilité revient aux autorités nationales et provinciales.
Selon lui, tout en condamnant cet acte, ces groupes armés sont abandonnés par le gouvernement, voilà pourquoi ils peuvent faire ce qu'ils veulent, d'où il faut accélérer le processus du Programme des Désarmement Démobilisation Réinsertion Communautaire et Stabilité.
"Nous condamnons tout simplement ces actes et nous les reprimons. Nous interpellons les autorités tant nationales que provinciales. Elles doivent accélérer le processus de PDDRC-S. Tous les mécanismes sont définis, ce programme est là mais jusqu'à présent le cantonnement n'a pas encore commencé. Les groupes armés locaux sont encore dans leur village, ils peuvent tout se permettre." A-t-il déclaré.
Par ailleurs, il appelle ces miliciens à respecter également leur engagement vis-à-vis du gouvernement congolais pour faciliter la tâche à ce dernier, afin que l'Ituri retrouve la paix qui ne peut en aucun cas venir elle-même sans intervention de tout un chacun.
"La responsabilité reste partagée entre ces groupes armés et le gouvernement, ceux-là doivent respecter tout ce qu'ils ont pris comme Engagement et celui-ci qui a la plus de responsabilité doit accélérer. La paix on doit la saisir, elle ne vient pas de soi." Conclut Jackson Ausse Afingoto.
Signalons que le village où ces groupes armés, actifs dans le territoire d'Irumu, se sont affrontés se trouvent dans les chefferies des Andisoma et Basili.
Daniel Alithum
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