La convention pour la défense des droits humains CRDH-Irumu, plaide pour l'organisation des audiences publiques dans le dossier du général autoproclamé du groupe maï-maï Kyandenga qui a été arrêté par les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dimanche 18 septembre en cours en ville de Butembo au Nord-Kivu.
Cette structure de défense des droits de l'homme oeuvrant dans le territoire d'Irumu en Ituri motive cette recommandation par le fait que la population des territoires de Beni au Nord-Kivu, Irumu et Mambasa en Ituri a été satisfaite de cette arrestation car ce groupe armé supplétif aux ADF est accusé dans plusieurs cas de massacre des civils dans plusieurs entités des territoires précités.
C'est le Coordonnateur de la CRDH-Irumu qui a ému ce vœu et souhaite que ce chef milicien soit jugé et condamné conformément à la loi congolaise. Christophe Munyanderu, témoigne également que Kyandenga est auteur de plusieurs attaques contre les positions des FARDC dans les mêmes territoires.
"La CRDH-Irumu veut voir l'organisation des audiences publiques dans le dossier Kyandenga. Les populations civiles des territoires de BENI,Irumu et mambasa a acceuilli avec satisfaction le message de l'attestation du seigneur des guerres maï-maï Kyandenga , Celui ci est accusé dans plusieurs tueries des civils aussi dans plusieurs attaques des positions MILITAIRES fardc. Nous voulions voir la présence de ce seigneur des guerres maï-maï Kyandenga passé devant la barre et que la justice fasse son travail, celui ci doit être condamné par rapport à tous les crimes commis en tuant les populations civiles," insiste-t-il.
Au même moment, Christophe Munyanderu demande aux forces loyalistes de poursuivre les troupes de Kambale Kyandenga afin de mettre fin aux exactions dont elles sont auteurs dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.
"En outre nous demandons aussi la poursuite des opérations militaires contre ses troupes et arrêter ces autres chefs état major qui demeurent toujours dans la brousse avec leurs troupes", poursuit Christophe Munyanderu.
Pour rappel, le chef du groupe armé maï-maï Kyandenga a été arrêté avec ses 10 gardes de corps dimanche 18 septembre 2022 à Butembo où ils planifiés le massacre des civils.
Agrippa Muyisa
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