PARTIE 1 DE L'ENQUÊTE
Bunagana se trouve dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu. cette cité est Situé à la frontière avec l'Ouganda et non loin de pays de Paul Kagame, le Rwanda.
Bunagana aujourd'hui a une importance stratégique militaire mais également dans le commerce transfrontalier car cette ville est située à environ 70 km au nord-Est de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Que se passe-t-il à Bunagana ?
Cela fait trois mois que la cité de Bunagana (Nord-Kivu) est occupée par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). La société civile et les autorités locales de Rutshuru se disent inquiètes de voir que la rébellion consolide sa présence dans cette région.
Depuis l'occupation de cette partie de la République démocratique du Congo par les rebelles du M23, la majorité des médias, le gouvernement provincial et central ne disent rien sur l'évolution des opérations qui mèneront à la récupération de cette cité qui reste stratégique pour la République démocratique du Congo. Donc aujourd'hui on peut dire que Bunagana n'est plus d'actualité en RDC.
Qui sont derrière le M23?
Le rapport au Conseil de sécurité des Nations unies montrait en détail en 2012 que le M23 bénéficiait d'un soutien important militaire, financier et politique de la part de membres haut placés du gouvernement rwandais, y compris du ministre de la Défense et du chef d’état-major de la Défense du Rwanda
L’ONU avait également confirmé le 4 août 2022, les interventions de l’armée rwandaise en soutien au groupe armé M23 qui relance le conflit dans l’est de la RD-Congo. Kigali nie ces allégations. Les deux États se renvoient la responsabilité de cette crise, à laquelle se retrouve mêlée la Monusco, mission de maintien de la paix de l’ONU.
Le « Mouvement du 23 mars » (M23), rébellion pourtant vaincue en 2013, a repris les armes en novembre 2021 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le retour des combats et l’insécurité ont provoqué le déplacement de 5,5 millions de personnes à travers le pays depuis le début de combat à l'Est de la République démocratique du Congo.
c'est Quoi le M23?
Le M23 est essentiellement composé par des anciens soldats d'origine Rwandaise de l'armée congolaise qui se sont rebellés car ils accusent le gouvernement de marginaliser leur minorité ethnique tutsi.
Que veulent les rebelles M23?
Ce que veulent les membres du M23, c’est une meilleure représentativité en République démocratique du Congo.
un accord avait été Signé le 12 décembre 2013, l’accord entre le M23 et le gouvernement congolais prévoyait notamment la dissolution du M23 en tant que groupe armé. En contrepartie, Kinshasa devait s’engager à faciliter « la démobilisation, le désarmement et la réinsertion » des combattants.
Mais ces derniers mois, près de 10 ans plus tard, les rebelles ont quitté les camps car ils estiment que la RDC ne respecte pas ses engagements sur la démobilisation des combattants. Selon plusieurs sources, « ils ont voulu mettre un coup de pression au gouvernement pour qu’il accepte leurs revendications. » Les rebelles souhaitent « qu’on accepte qu’ils soient réintégrés au FARDC », ou qu’ils puissent revenir sur les terres qu’ils revendiquent.
Cependant, « ce gouvernement de la RDC a dit assez clairement qu’il ne voulait plus réintégrer collectivement des rebelles au sein de l’armée.
les membres de M23 sont responsables de crime de Guerre et crime contre l'humanité.
Au moins une centaine des civils tués par des rebelles du M23 depuis mi-juin 2022 dans les zones contrôlées par ce mouvement dans l'est congolais.
29 civils ont été tués en juin selon un rapport publié par Human Rights Watch (HRW) alors que la croix – rouge estime que le nombre de civils tués pourrait être plus élevé que les estimations actuelles.
Des témoins ont déclaré à Human Rights Watch que le 21 juin, à la suite de combats autour du village de Ruvumu, « les rebelles du M23 ont sommairement tué au moins 17 civils, dont deux adolescents, qu’ils accusaient d’avoir informé l’armée congolaise de leurs positions et cachettes.
Certains ont été abattus alors qu’ils tentaient de fuir, tandis que d’autres ont été exécutés à bout portant », a déclaré Human Rights Watch dans son communiqué faisant état de la mort d’au moins 29 civils, tués « sommairement ».
D’après Human Rights Watch (HRW), les membres du M23 « sont responsables de crimes de guerre commis à grande échelle, y compris des exécutions sommaires, des viols et des recrutements de force ».
C'est quand la fin de la guerre en RDC?
Chaque Dimanche à 15h, nous publierons un numéro sur la guerre à l'Est de la République Démocratique du Congo.
Daniel jules
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