Une semaine après la destitution du gouverneur de province du Sud-Kivu et son gouvernement par l’assemblée provinciale, plus d’un observateur se demande à quel jeu jouent ces deux institutions en province.
Pour cet acteur pro-démocratie et du mouvement citoyen Réveil des indignés, Ir Delphin MURHABAZI, le pouvoir n’est pas éternel et le gouverneur déchu doit laisser la place à celui qui fera mieux, car dit-il, ce que les députés provinciaux ont fait émane de leurs responsabilités.
Pour Delphin MURHABAZI, les autorités doivent respecter les textes du pays et le gouvernement provincial du Sud-Kivu est appelé à suivre la décision de l’organe délibérant qui est aussi reconnue par la constitution de la République Démocratique du Congo.
Celui-ci pense que l’autorité provinciale doit reconnaitre les attributions de l’assemblée provinciale qui vote le gouverneur de province et qui a le même pouvoir de le déchoir si celui-ci ne répond pas aux attentes de la population.
« Si le gouvernement provincial ne reconnait pas sa déchéance, nous on se demande il joue à quoi ? » a dit monsieur MURHABAZI.
Il ajoute : « Ils doivent respecter les institutions et les textes, ce que la constitution reconnait ce n’est pas pour les intérêts personnels qu’on doit le contester »
Il précise en disant que les autorités nationales ont fermé les yeux sur ce qui se déroule dans la province du Sud-Kivu. Ils ne vivent pas le scandale lié au détournement, vente des parcelles de l’Etat. On a comme l'impression que c'est seulement nous le bas peuple qui avons les yeux pour voir tot cela, mais sans moyen d'action helas.
Il conclut en disant que la justice congolaise doit également se saisir de tout les préjudices dans lesquels est cité le gouvernement provincial.
Le gouverneur et son gouvernement ont été déchus par l’assemblée provinciale du Sud-Kivu en date du 24 novembre 2022 lors d’une plénière tenue à l’hôtel rivière Ruzizi à Nguba, mais jusque-là ils continuent à occuper leurs postes comme si de rien n'était.
Paterne MUTABESHA
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