Sud-Kivu : Le Gouvernement Provincial appelé à la redevabilité

Des habitants de kasha-Bagira plaident pour l’ouverture des routes secondaires Pharmakina-Kahero et Bwindi-Mulambula ainsi que la réhabilitation de la route secondaire Bralima-Mushekere-kanoshe-cikera.

Dans une correspondance adressée au gouverneur de province du Sud-Kivu Théo Ngwabige Kasi et dont une copie a été déposée à la rédaction centrale de kivukwetuinfo.net, le coordonnateur de la Fondation Kasha Kwetu, Christian Sadiki, renseigne que les actions du gouvernement provincial en faveur de la population de Kasha sont trop minimes et pense que le gouvernement provincial devrait pencher son attention sur cette partie de la ville de Bukavu longtemps oubliée.

Cette Fondation de défense des droits de la population de Kasha invite alors le gouvernement provincial à songer à tous les dix quartiers que compte la Commune de Bagira pour son développement et relever les défis auxquels la population de Kasha fait face.

Christian Sadiki, cite par exemple l’absence de la létalité sur plusieurs infrastructures routières déjà réhabilitées, chose qui rend impraticable la mobilité des habitants surtout pendant la période pluvieuse.

Ainsi la Fondation Kasha Kwetu FKK en sigle au travers son Coordonnateur plaide pour l’accélération des démarches pour l’érection des entités Panzi et Kasha en commune et leur doter des animateurs jeunes qui incarnent le changement, car estiment-elle, les deux entités méritent déjà et ce, dans le cadre du rapprochement des gouvernants aux gouvernés.

Cependant, la Fondation Kasha Kwetu condamne avec la toute dernière énergie le désordre dans les nominations des chefs des quartiers et leurs adjoints qui sèment de confusion entre les cadres de base de ses entités respectives, chose qui ne facilite pas la gestion orthodoxe à la base.

La Fondation Kasha Kweu FKK note ainsi quelques réalisations du gouvernement et cite entre autres le parachèvement du pont Mugaba, la réhabilitation du collecteur CRM et la construction des escaliers sur avenue Pharmakina, chose qu’elle juge insignifiante.

Omeur Mudekereza