Le bureau de coordination de la société civile à travers les organisations membres craint la situation actuelle socio-économique et politique en province du Sud-Kivu où l’assemblée provinciale avait mis en accusation le gouverneur, une décision qui n’avait abouti qu’à la suspension des activités parlementaires.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 16 juin 2023, dont une copie est parvenue à la rédaction de KIVUKWETUINFO.NET, la société civile regrette de constaté qu’aucune recommandation fournie n’avait attirer l’attention du patron du ministère de l’intérieur mais plutôt avait préféré de sacrifier la démocratie qui jusqu’aujourd’hui a semé un chaos en province.
Cette structure citoyenne invite les notables de la province du Sud-Kivu à l’organisation d’une table ronde qui va amener les Sud-Kivutiens à sortir la province du gouffre dans lequel il se trouve.
« La province fonctionne sans budget voté, les députés bloqués à Kinshasa, silence de Kinshasa depuis la mise en accusation du gouverneur de province » s’indigne la société civile.
Dans cette déclaration, la société civile du Sud-Kivu brosse plusieurs secteurs touchant négativement le vécu de la population et qui conduit même au pillage des deniers publics comme les contrats de Partenariat Public-Privé, hausse du prix d2 carburant au pays de 3400 à 3540Fc, la valorisation de dollars au détriment du franc congolais.
La présence de la maladie du choléra dans la ville de Bukavu suite au manque d’eau potable, pendant que plusieurs citoyens se plaignent que la REGIDESO distribue l'eau que lorsqu’il s’agit d’apporter des factures pendant que l’eau ne coule pas régulièrement dans les robinets.
La société civile s’indigne de l’absence des camions anti-incendie dans la ville de Bukavu et condamne la léthargie observée au sein de l’unité de protection civile pourtant c’est l’une de sa mission mais aussi l’absence des enquêtes pour dénicher les causes de ces incendies.
En fin, la société civile du Sud-Kivu a invité également la population à la vigilance lors de la campagne électorale.
Paterne MUTABESHA
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