4 ans après la passation civilisée de pouvoir entre le président sortant Joseph KABILA et le président entrant Félix TSHISEKEDI, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, LUCHA en sigle, dresse un bilan mitigé caractérisé par l’insécurité, violation des droits humains, détournement, pour ne citer que cela.
Dans un rapport rétrospectif sur l’an 4 de la gouvernance de Félix TSHISEKEDI dénommée FATSHIMETRIE rendu public ce mardi 24 janvier 2023 et dont une copie est parvenue à la rédaction de KIVUKWETUINFO.NET, ce mouvement d’appui à la démocratie s’indigne du processus électoral en cours, la dégradation de la sécurité ainsi que le panier de promesses non tenue.
Ce mouvement citoyen s’insurge contre le chapelet de promesses tenues par le président de la république qui malgré les critiques n’a pas cessé de tromper la population avec des discours.
Il indique par ailleurs que certaines actions sociales ont été réalisées malgré les irrégularités.
« …de ces promesses réalisées on peut citer le recrutement de 5000 jeunes magistrats qui vont intégrer l’appareil judiciaire cette année 2023 qui a participé à la création d’emploi au sein des couches sociales, la construction des infrastructures notamment les universités à Mbuji-Mayi et à Kinshasa en dépit des inquiétudes sur les détournements dans la réalisation » peut-on lire dans ce rapport.
Il indique que le président de la république a un rôle majeur à jouer dans la préservation de la paix, de l’unité nationale et la concorde d’où le garant de la nation doit garantir le respect des droits de l’homme au pays.
La LUCHA recommande que l’état de siège soit levé et de rétablir les autorités civiles, amorcer le processus d’assainissement et réformer l’armée et la police, relever Tommy TAMBWE à la tête de DDRS, saisir les nations unies pour la création d’un tribunal pénal pour la RDC,...
Notons que plusieurs promesses tenues par le président de la république peinent à trouver solution une année avant l’expiration de son mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.
Paterne MUTABESHA.
Comments