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Mini-Sommet de Luanda: "les négociations semblent ne pas résoudre le problème" (prof Alphonse)


À l’issue d’un mini-sommet à Luanda sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, les participants ont proposé ce mercredi 23 novembre 2022 une feuille de route, à commencer par la cessation des hostilités sous 48 heures. Les parties prenantes recommandent la fin de tout soutien aux rebelles du M23.



Pour M. Alphonse SHUKURU, professeur de sciences politiques à l'Université Officielle de Bukavu, La RDC est confrontée à la recrudescence des mouvements rebelles et les négociations ne semblent pas résoudre le vrai problème.


"En dépit des plusieurs sommets organisés au niveau de la sous-région, l'on constate que c'est une sorte de cercle vicieux affirmant la thèse de l'Etat bébé dont les parrains sont directement ou indirectement impliqués dans la déstabilisation et le filleule a fait preuve de son incapacité à trouver solution durable pour sa stabilité", déclare le professeur Alphonse Shukuru.


Notre source se pose la question de savoir, "Comment comprendre que le sommet des chefs d'États n'a pas pris l'option de contraindre les agresseurs à retirer leurs troupes ?"

Le cycle de négociation aboutira Encore à reverser les criminels dans le gouvernement et l'appareil répressif de l'Etat avec comme conséquence l'infiltration des services de sécurité, regrette M Alphonse Shukuru.


Pour lui Cela va sans dire que le gouvernement devrait plus renforcer les dispositifs sécuritaires et s'opposer à toute tendance à vouloir fragiliser son arsenal sécuritaire.


Il émet des doutes sur ce point et s'interroge : " Faut-il noté que l'absence du président rwandais est un indicateur du non engagement personnel et de son pays à mettre en œuvre les résolutions dudit sommet."


En ce qui concerne les zones tempo, ce professeur de sciences politiques nous fait savoir qu'en rapport avec les zones tampos, l'expérience prouve à suffisance qu'elles servent aux enjeux extérieurs et ne profitent pas aux congolais.


" Plusieurs fois, lesdites zones sont infiltrées par les rebelles." C'est une fois de plus une façon d'affaiblir le gouvernement en imposant le dialogue. C'est pourquoi, recourir à la force serai la meilleure option à travers des opérations militaires pour mettre fin au cycle des mouvements rebelles dans la région.


Compte tenu de la recrudescence des mouvements rebelles et particulièrement le M23, négocier signifie tout simplement accrédité leur logique de prendre les armes contre la République à tout moment qu'ils estiment déstabiliser le gouvernement et soumettre les populations aux conditions inhumaines", poursuit Alphonse Shukuru.


Celui-ci appelle la population à une forte mobilisation et à soutenir les actions du gouvernement en accompagnant les FARDC car il estime que c'est le temps de mettre en pratique un des articles de la constitution du pays stipulant que chaque Congolais a le droit de défendre la patrie contre les menaces internes et externes


IRENGE MATABARO SERNEL

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