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Libération du congo : 26 ans après la prise de Kinshasa par l'AFDL, le pays engloutit dans la guerre


17 mai 1997 au 17 mai 2023 la prise de Kinshasa a été effective lors de la première guerre du Congo. Cet évènement marque la chute du régime de MOBUTU SESE SEKO et l'arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré KABILA. Les rebelles de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo se rendent maîtres de la ville sans combats contre les mobutistes.



Après la bataille de Kenge, l'avancée des rebelles semble inéluctable. Mi-mai, jusqu'à 40 000 soldats des forces armées zaïroises (FAZ) sont réfugiés à Kinshasa mais beaucoup n'ont plus d'armes et seuls quelques milliers de combattants sont encore commandés.


Les derniers soldats motivés pour défendre le régime appartiennent surtout à la division spéciale présidentielle (DSP), garde prétorienne de Mobutu. Ils sont renforcés de 1 000 rebelles angolais de l’UNITA.


Les troupes de l'AFDL, mélangées avec les Rwandais de l'armée patriotique rwandaise (APR), sont estimées à 10 000 hommes, dont un grand nombre d'enfants soldats, les kadogo ont été visibles, pendant que le maréchal MOBUTU reste à Lubumbashi.


Du 15 au 16 mai, la dernière résistance organisée par DSP et de l'UNITA est brisée autour du pont sur la N’sele, face à 2 000 combattants rwando-congolais. Le camp de la DSP est investi par les rebelles tandis que 7 chars Type 62 de la 1ère division blindée sont abandonnés sans combattre.


Le général MAYELE, chef de l'armée Zaïroise, sait que la guerre est perdue et cherche à éviter des combats sanglants dans la ville. Grâce à un téléphone satellitaire fourni par l'ambassadeur américain, celui-ci est en contact avec les rebelles depuis le 13 mai.


Le 15 mai dans la soirée, les généraux MAYELE ILUNGA et LIKULIA (alors premier ministre) essayent de convaincre MOBUTU de quitter la ville pour éviter un bain de sang. Peu après, les généraux BOLOZI, NZIMBI, VUNGBO, WEZABO et BARAMATO, mobutistes de l'ethnie Ngbandi et opposés à la reddition du régime, sont réunis autour de MOBUTU qui annonce son intention de fuir à Gbadolite. Selon le journaliste François Soudan, les officiers ngbandi de la ville se retrouvent ensuite sans MOBUTU, et dressent une liste des 500 noms de traîtres parmi les Zaïrois.


Le 16 mai à 9h 45, Mobutu s'envole dans son Boeing 727 pour Gbadolite, emportant plusieurs millions de dollars. Les dignitaires fuient pour la plupart dans la journée. Ainsi, le général LIKULIA est reçu à l'ambassade de France.


Pour éviter les massacres, les Américains demandent à KABILA de leur laisser le temps de fuir. Seuls quelques généraux mobutistes restent dans la ville, comme KONGULU MOBUTU, fils du président, qui continue à essayer à défendre la ville.



Le 16 mai au soir, MAYELE essaye d'aller calmer les soldats de la DSP dont leur chef, le général NZIMBI, a fui à Brazzaville.

Après l'assassinat de MAYELE, la ville est livrée au pillage avant l'arrivée des rebelles. Les anciens soldats de MOBUTU, sans chefs, sont les principaux acteurs de ces pillages.


Le 17 mai 1997 au matin, les colonnes de l'AFDL, notamment le 101e bataillon de l'armée rwandaise, entrent dans la ville. Elles sont notamment guidées par les militants du Front patriotique, un parti politique de l'opposition de gauche Zaïroise.

« Précédées d'une réputation de discipline », les colonnes de combattants rebelles sont acclamées par la population.


Le capitaine KONGULU MOBUTU est le dernier proche de Mobutu à quitter Kinshasa pour Brazzaville, après avoir vainement essayé d'organiser une résistance.


Malgré la prise de Kinshasa par Laurent-Désiré KABILA, 26 ans après la République Démocratique du Congo toujours dans de trouble dans la partie orientale où plusieurs groupes armées ont vu le jour.


Après son assassinat le 16 janvier 2001, son fils Joseph KABILA prend le pouvoir, un pouvoir que plusieurs citoyen Congolais pensaient réaliser le rêve du pouvoir dictatorial, malheureusement le pays est tombé d’avantage dans le gouffre.


Daniel Jules et partene MUTABESHA

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