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Après la tuerie de 17 otages par la milice CODECO à Petsi sur la route Bunia-Mungbwalu depuis le 25 Mars dernier, l'administrateur policier du territoire de Djugu sort finalement de son silence.
Le commissaire supérieur principal Ruphin Mapela confirmant d'abord l'information sans préciser le nombre des victimes a qualifié ces tueries de non-respect de l'acte d'engagement par les miliciens CODECO avant de les prévenir et les appeler à revenir à la raison.
"C'est avec beaucoup de peine et consternation que nous avions appris la disparition des fils et filles du territoire de Djugu. Ces victimes ont été kidnappées et exécutées par les miliciens de CODECO le samedi 25 Mars aux environs de 15 heures à Petsi dans le groupement portant le même nom en secteur des Walendu Djatsi." a-t-il confié et présenter ensuite ses condoléances.
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Il ajoute,
"Nous condamnons avec énergie ces actes audieux des tueries et des pillages car c'est inconcevable que pendant cette période on peut enregistrer des morts sans raison valable. Nous lançons un message de compations à toutes les familles éplorées et nous vous promettons que ces actes ne resteront jamais impunis. Aux miliciens de la CODECO d'arrêter leurs actes de barbaries, des tueries, des sabotage de processus de paix. Vous devez revenir à la raison. Prendre un acte d'engagement oblige immédiatement à son respect" Poursuit l'administrateur policier intérimaire du territoire de Djugu.
De son côté, le député provincial en veilleuse Pascal Kakoraki qui fustige aussi ce nouveau massacre, parle déjà de l'échec de la mobilisation des services de sécurité dans la protection des civils sur le tronçon où des miliciens CODECO surgissent pour commettre leurs forfaits.
Pour sa part, l'acteur politique Luc Malembe exige l'attestation «immédiate» de commandant de l'unité FARDC déployée à Bambu.
Ce cadre de l'ECIDÉ et porte-parole de cette plateforme en Ituri, veut voir aussi une opération militaire urgente être lancée contre la base des miliciens CODECO de Petsi.
Rappelons que la milice CODECO depuis 4 Juin 2022, est signataire de l'acte d'engagement unilatérale pour la cessation des hostilités, curieusement ce groupe armé ne cesse de tuer la paisible population sans compter des dégâts matériels.
Daniel Alithum, depuis Bunia
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