Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, suit de près la crise politique qui prévaut en province et accuse le ministère de l’intérieur, les partis politiques et les notables de cette dernière d’être les tireurs de ficelles de cette situation, il l’a fait savoir au cours d’un point de presse tenu ce mardi 18 avril 2023 au siège de cette structure citoyenne à Bukavu.
Adrien ZAWADI, président de cette structure citoyenne qui a lu cette déclaration à la presse, précise que la démocratie en province est sacrifiée et le peuple ne jouit plus de sa souveraineté nationale et aujourd’hui le peuple ne donne plus le pouvoir comme le stipule l’article 05 de la constitution de la République Démocratique du Congo.
« Aujourd’hui la gouvernance du Sud-Kivu fait la honte de toute la classe politique congolaise en générale, le peuple ne vous mérite pas, le fait macabre de cette gouvernance sont connus de tous » a dénoncé Adrien ZAWADI.
Dans cette correspondance, il précise que la gouvernance de la province du Sud-Kivu est caractérisée par les détournements des deniers publics, la spoliation des parcelles de l’état, l’insécurité, le délabrement très avancé des routes, non-respect de droit de l’homme, le mensonge et pour ne citer que cela.
Le société civile du sud-kivu demande au président de la République qui est le garant du bon fonctionnement des institutions du pays à s’impliquer pour concrétiser sa parole qui était "le peuple d’abord", car cette gouvernance chaotique de la province ternie son image.
Elle s’indigne du silence du président de la république face à ce correspondance intempestive contradictoire et pleine d’irrégularité dans le fonctionnement des institution provinciales jusqu’à les empêchent de fonctionnent normalement conformément à la constitution du pays.
Elle dénonce également le silence complice des sénateurs, députés nationaux et provinciaux, ministres ainsi que les pseudos notables vivant dans la capitale congolaise pendant que la province qu’ils représentent perd sa notoriété.
Précisons que suite à la crise politique en province du Sud-Kivu, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur a suspendu les activités parlementaires en province et à inviter les deux bureaux à Kinshasa pour consultation.
Paterne MUTABESHA
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