Actuellement les jeunes défenseurs des droits humains et professionnels des médias subissent des menaces des morts des certains services de sécurité de la province d'une part parce qu’ils ont dénoncés la mégestion observé en province et d'autres part parce qu’ils ont relayé une information parlant le nom de l'autorité provinciale.
Après l'arrestation d'un défenseur de droit de l'homme et jeune pétitionnaires la semaine passée et la tentative d'arrêter un journaliste, c'est le tour de monsieur Alfani BAWILI dit LUMUMBA qui est dans le viseur des services des sécurités du gouverneur de la province du Sud-Kivu comme le confirme la victime dans une interview accordée à Kivukwetuinfo.net.
Notre source fait savoir qu'il vit en clandestinité car il subit des menaces de mort et craint le mandat d'arrêt lancé contre lui et les autres jeunes pétitionnaires seulement parce qu’ils ont manifestés contre le détournement de denier public contenu dans le rapport de l'Inspection générale des finances selon le journaliste Gabriel MUTOMBO présentateur de l’émission « BOSOLO NA POLITIK ».
" Je suis tellement traumatisé par cette situation car je ne peux plus faire autre activité. Je ne suis pas en contact avec les membres de ma famille, mes amis. Je suis tellement stresser." a dit BAWILI au micro de votre média.
Et d'ajouter" Je ne sais pas si dénoncer aujourd'hui sur quelques chose contre une autorité est un crime."
Notre source fustige la façon de faire de l'autorité provinciale qui bloque la liberté d'expression et pourtant garantie par la constitution du pays, et que la province n'est pas dans un régime dictatorial pour arrêter tout celui qui conteste contre la mauvaise gestion de la province.
En réaction, la cellule de communication du gouvernorat de province du Sud-Kivu à travers un démenti rendu public ce mercredi 26 octobre rejette en bloc toutes les allégations porté contre le gouverneur du Sud-Kivu et précise qu’aucune menace n’est porté contre quelqu’un en province et fait savoir que l’autorité provinciale lutte contre les antivaleurs.
Dans son démenti on peut lire : « La cellule de communication du gouverneur de province tient à démentir formellement ces mensonges, qui ne relèvent que la pure intoxication de la part des imposteurs, dont certains s’y trouvent un prétexte solliciter l’exil pour l’étranger. »
Et souligne que les jeunes pétitionnaires sont manipulés par certains acteurs politiques invisibles dans la province du Sud-Kivu.
Aboubacar KIGABI journaliste de libre grand lac et membre de Journaliste en Danger (JED) se trouve également en cavale seulement parce qu’il avait publié un article sur la marche qui s'était déroulé dans le quartier Chai la semaine passée.
Paterne MUTABESHA
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