Bukavu : des actes de barbarie commis par certains présumés acteurs de la société civile

Pendant la journée de ce mardi 14 février 2023, les activités étaient paralysées dans toute la ville de Bukavu, la population a respecté l’appel à une ville morte décrété par la société civile.

Malgré l’appel de la société civile à une ville morte, on pourrait observer quelques véhicules de transport en commun et de voitures privées visibles sur le boulevard Patrice LUMUMBA tôt le matin. Avant que ne surgissent certains jeunes se disant de la société civile viennent se rassurer si la population a bel et bien respecter leur mot d’ordre.

Nous avons retrouvé un conducteur de taxi a été victime sur le boulevard patrice Lumumba et a préféré de garder l'anonymat.

« Ceci devient une atteinte à la liberté de gens, mais aussi une agression, ils viennent de depomper les pneus de ma voiture alors que je ne faisais que rentrer à la maison, je les ai beau expliqué mais ils n’ont rien voulu attendre. C’est vraiment la honte pour cette société civile. » Nous a confié cette victime qui a préféré garder l’anonymat

Pour Benjamin AGISHA conducteur de taxi ce n’est plus une recherche de la paix tout ceci, je ne comprends pas comment on peut se dire à la recherche de la paix en meme tant on s’adonne à de actes pareils.

« C’est vraiment regrettable ce que ces jeunes font. On ne peut pas resoudre un problème en créant un autre sinon c’est du temps perdu inutilement. Comment comprendre qu’un acteur de la société civile peut se mettre à agresser ses concitoyens tout simplement parce qu’il n’a pas respecter leur mot d’ordre ? je crois que le respect à cet appel est volontaire et chacun compatit en sa manière. Ce que la société civile devrait faire c’est d’évaluer à combien de pourcentage la population a respecté leur mot d’ordre et non se mettre à agresser les gens. »

Les organisateurs contactés à ce sujet n'ont pas voulu répondre.

IRENGE MATABARO Sernel